Dimanche 10 mai 2009 à 22:13



Juste trop de fatigue et cette drôle de sensation, composée d'hier et d'aujourd'hui. Une sensation de moi au collège et au lycée. Pas pour les mêmes raisons mais qui donnaient le même résultat.

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Il faut aller dormir, fermer les bras et les yeux. Rien de plus ne pourra venir me libérer. Si j'y pense je vais me brûler les dernières illusions qui restent encore debout. Il faut gommer la sensation, même si elle fait écho à tellement de chose qu'elle se solidifie toute seule, sans même y penser j'ai le corps qui fléchit. Il faut aller dormir.

 
"Around.the.world." T'es passée où? :(
 

Jeudi 7 mai 2009 à 7:29



Vous courrez vers quoi? Vos prochains achats, vos prochains faux besoins? Vers la chute pour ne pas voir la fin? Ptite pouf y'a quoi sous ton regard? Au dessus il y a du maquillage, des trucs que tu superposes le matin devant ta glace, t'as peur de quoi? D'avoir un cheveux un peu ondulé? D'avoir des cernes quand t'as passé ta nuit sans dormir? Tu dois paraître une femme c'est ça? Mais ça  veut rien dire être une femme. Surtout si c'est pour s'enfermer dans tes pantalons, dans des robes ou des jupes qui te collent à la peau. Ne va pas me dire que  t'es à l'aise dans tes talons, qu'a la fin de la journée t'en as pas marre.
Et toi garçon vers où tu vas avec ton nouveau bidul trop cher? Demain il sera dépassé, t'en as conscience, qu'il soit joli d'accord mais le reste? T'es une petite pouf en homme avec tes cheveux plein de gel, tes silms et tes converses. Ouais faut suivre une mode. La mode. T'as l'air de quoi? Tu peux même pas courir. T'es trop serré.
Vous êtes tous les mêmes en grande partie, regarde dans le centre d'une ville tu verras quoi? Des filles de 11 ans habillés comme des femmes de 25 ans.  Tu vois les mêmes tenues. Tu vois les mêmes cheveux bien lisse. Parce que beurk les frisotis mais c'est moche.
Tu t'en prends plein la tête de regard en coin ou parfois bin franc parce que ton allure correspond à celle d'un garçon ou d'une fille, alors que toi tu ne l'est pas, parce que t'as trop de couleur, parce que si parce que ça. T'es pas comme eux. Bande de con vous êtes tous les mêmes. Et je le suis aussi sans doute. On peut pas créer "son style" mais on peut éviter de suivre la masse juste histoire d'être comme tout le monde.

Ah puis oui J AIME LES CHEVEUX BLANCS. Ben oui mamie pourquoi tu te met de la couleur dans les cheveux? C'est beau le blanc, de long cheveux blancs.

Nos sosiété à besoin de ce paraître mais au fond on est quoi? on est qui?

 

Mardi 5 mai 2009 à 8:52


 
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Se presser.s'entasser.courir.être déçue.
Partiel repoussé. Je suis allée là bas pour rien.


S'ennuyer


 

Lundi 4 mai 2009 à 18:21

[Rien de réel jeune lecteur qui passe par là. Je me suis endormie et des images ont donnée ça ]

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Tout a commencé par un rêve, son souffle qui me suit ces soirs où nos jambes s'accordent le plaisir de courir le long des allée du parc des roses. Sans essayer de me contrôler je le regarde, je me sens vivre, vibrer d'un je ne sais quoi. Il y a  un lien, il y a ses yeux, son odeur, ses frôlements imperceptibles le long de mes bras. Faire semblant de rien et  essayer de tout faire comprendre. Le coeur qui bat plus encore pour lui que pour la course. Je ne  sais pas comment je ne sais pas pourquoi j'ai finis par me retrouver avec lui, chez moi, l'enfant regarde la télé dans sa chambre, tellement sage dans son pyjama jaune et bleu, un dernier bisou, la promesse qu'il se couche bientôt. L'image d'une personne vient un instant en première ligne de mes pensées mais l'image ne résiste pas à sa présence à lui, un peu en décalage dans cette petite maison de banlieue, je remarque tout juste que rien n'est en ordre, des jouets, des habits, tout ce traine par terre. Je glisse le long de ces choses pour revenir à cet homme toujours là. On ne parle pas vraiment, on se regarde, un petit sourire en coin du visage, j'ai l'impression de lire ses yeux. Sa force est une aura autour de lui, j'ai beau être ici je ne le suis plus du tout. Je pourrai penser à l'enfant et grâce à lui retrouver un peu l'équilibre, je n'en ai pas tant envie que ça alors j'avance. Je suis à quelques centimètres de sa peau sans vraiment m'en rendre compte. Il garde son air provocant de celui qui se sent à l'aise. Il est là et il attend que je fasse le chemin. Que moi petit être je vienne dans ses bras. Une dernière image de l'enfant et sa mère percute un petit point dans mon cerveau, trop petit pour que  je m'en aperçoive vraiment. Je la vois elle dans une voiture. Arrêtée sur le bord de la route, un signe sans doute que je fous sa vie sur le mauvais chemin. Mais il y a ses yeux, son odeur, sa présence, j'oublie, j'efface. Je prends sa main et je sens la sienne qui se referme. Alors que faire de plus. Je me lance comme un petit garçon qui découvre la vie, je lui sourit complètement cette fois et lui aussi. Je tombe et retombe ce soir là amoureux de cet homme, je retrouve ce souffle qui m'accompagne dans les allée de notre parc. Plus puissant et plus doux encore. Ferme les yeux.


Dimanche 3 mai 2009 à 20:20


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Avance .. avance .. Encore .. c'est bientôt la fin .
Demain est un autre jour de moins.



Noyé par la vie de l'indifférence, on parle et ton nom revient dans nos phrases, derrière la drogue, derrière l'absence, derrière le silence et ce masque que tu as construis, celui du drogué qui ne veut plus rien espéré. Celui du jeune garçons de 19 ans qui a perdu sa route. On t'a regardé, on a voulu te parler, ce n'était pas assez fort. te ramener à la vie. te ramener à des envies, Regarder tes yeux et ne voir aucun changement, sentir la fumée, celle qui pue et qui m''écoeure. Celle qui ne te fait plus rien, elles sont pourtant fortes tes doses. Ton appartement ressemble à une poubelle, des habits au milieu de détritus de bouffe, mégot de clopes, de joint,tes morceaux de .. ton bang tout coloré, l'arme ultime de ta pièce. Tu avances dans ta solitude et on n'y a pas de place, célibataire endurcit et très bien comme ça, d'après ce que tu dis. Et si quand je regarde tes yeux je ne vois aucun changement entre l'avant et l'après prise, quand je regarde ta colère qui s'exprime sans prévenir je ne peux que trembler. Quand je compare tes actes d'aujourd'hui à ceux du lycée. Tu sais quand on était tous les deux en terminales, quand tu étais mon Ange Gardien et moi ta petite protégée, c'était unique toutes ces choses, vraiment unique, je peux le dire sans me tromper, que pendant cette trop courte année tu as été l'ami que j'aurai pu nommer mon meilleur ami si j'utilisais ce mot là. J'ai tout gâché hein? Et aujourd'hui tu es à quelques kilomètres de moi, à quelques 15 de minutes en tram. Je te vois de temps en temps, mais très rarement, avant on venait chez toi avec Elle. Avant tu aurai tout fais et moi aussi pour qu'on se retrouve, avant on se serait envoyé quelques messages, lettres et autre petits liens. C'est tout bête mais ça me rendais fière. J'avais la sensation de tenir quelque chose et même si je ne me rendais pas compte de toute la magie, je savais que le lien était fort. Je ne pensais pas que ce serai moi qui viendrai le fissurer, je ne pensais pas que je pourrai te faire du mal. On a passé un an sans se parler et sans se voir. Une autre année va bientôt finir de s'écouler, on s'est revus quelques fois, quelques soirées, avec eux. On a recommencé  à se chamailler, on a recommencer mais nous n'avons fait que nous effleurer. Peut être par peur d'avoir mal, surement parce que nos deux vies se sont embarquées dans des chemins opposés. Tu sais je me souviens de notre amitié. Tu dois être heureux, j'ai eu les réponses que je cherchais. Tu dois être malheureux d'être là dans ta fumée, t'as envie d'oublier la vie et la vie te donne rien à quoi te raccrocher. Nous sommes tous encore là autour de toi. Pas très loin physiquement et pourtant très loin mentalement. Nous ne venons pas te voir, nous n'osons pas te le dire. On pourrait laisser parler nos coeurs. On pourrait une fois te tendre la main. Dis est ce que tu l'accepterai encore? Aurais tu la force de te soulever, de sortir de la nuit dans laquelle tu as plongé ces deux dernières années? Noyé par le manque d'envie tu t'enfermes et tu nous ment. Tu te construis un piège et des barrières. Tu ne veux plus avoir besoin que de ta drogues et tu veux nous faire croire que tu es fier d'être comme tu le dis si bien un drogué.ça fait peur de te voir comme ça. ça fait peur de voir que tu n'as plus rien à perdre.




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