Mano solo: "je taille ma route"
Il se présente sous différents jours, par différentes personnes... Chacune à leur manière, avec leur mots, j'imagine la vie à travers leurs regards.. Une évasion ou une vie pour toujours.. Et cette sensation qui revient à chaque fois ce mélange de peur et d'envie .. et cette tristesse bien sur .. celle qui gâche tout c'est bien connu, qui me dit que je suis bonne à rien .. Je les ai écouté parler tous à des moments différents de ma vie . Leurs mots m'ont fait rêver plus ou moins longtemps.. Ils sont revenus plus ou moins souvent. La première fois était celle de la magie. Celle où je me suis connue, libérée enfin, ou j'ai espérer comme jamais.. Parce que j'avais des images pour ses mots, parce que je lui répondais et que c'était le plus sincèrement possible .. Mais ça n'a pas existé .. le mois du départ est arrivé mais nous sommes restés à nos places.. J'ai pas eu la force et eux non plus, de croire assez fort en nos mots pour les faire devenir vrai. j'en tremble Tu sais et j'arrive pas à croire aux mots qui ont suivis . ils sont tous aussi beau pourtant .. mais une fois qu'un rêve à été brisé on ne peut pas croire encore .. Mêmes si les mots ne sont pas les mêmes .. ils ont tous ce fond commun celui de la liberté .. je pensais que je serai prête avec le temps mais il joue avec moi. Je suis là manipulée à regarder ma vie qui passe en imaginant la leur bousculée par ce joyeux tourbillon. La tête qui tourne sous l'effet de je ne sais quoi .. mes souvenirs se jettent en première place . les voilà devant moi ... je sents mes yeux avoir envie de retourner se plonger dans ses lignes.. Certains soir je me dis qu'un sac à dos serait assez grand pour devenir ma maison et je me traite de sale folle égoïste .. Je ne veux pas d'une moitié de rêve alors je n'aurai rien du tout .. que des faux semblant .. je me condamne à les écouter parler encore et encore avec cette sensation dans le coeur et cette chanson qui ne reflètera surement jamais mon état d'esprit. Je suis bien trop lâche pour vivre ma vie.
Il faut affronter, c'est un fait. Mais je comprends, et moi aussi je voudrais dormir. Je voudrais fermer les yeux sur ce qui approche et sur ce qui m'entoure. Je ne suis pas lâche pourtant. Mais le repos parfois ranime nos forces passées.