Mardi 14 décembre 2010 à 21:15




          ...Sortir de la banque sans se presser, avoir retiré jusqu'au dernier centime du compte bancaire, regarder la carte et sa couleur bleue, aller dans le mauvais sens et couper la route aux gens exprès pour se diriger vers la poubelle, la serrer fort pour qu'elle plie dans la main, elle ne casse pas, la tourner dans tout les sens, entendre le bruit, sourire, jeter les deux morceaux et s'en aller.... Prendre le reste et un ciseau ... 

Ce sera quelqu'un puis plus personne en deux minutes ou un peu plus. Ce sera une ombre parmi le groupe mais sans plus aucun nom...               



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Samedi 27 mars 2010 à 9:59

- Une couleur noirâtre sous les yeux... -
 
 
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Quand les images arrivent elles emportent tout et font défiler l'histoire d'un garçon amoureux d'un garçon.
J'ai l'air d'avoir 15 ans , j'ai les cheveux court, je suis maigre, j'ai le rôle du meilleur ami et du petit ami caché. Il a les cheveux court et le rôle du garçon qui ne sait pas dire non au regard des autres, il se plie, glisse dans un masque. Il continue à me regarder, à me faire partager sa vie. Dans les trains, dans la rue, dans la nuit, il enlève de moins en moins son masque. Je me dis que le noeud qui l'attache à sa tête doit être cassé. Il sert trop. Il doit être tellement accroché qu'il ne peut plus rien y faire. Il a toujours ce regard mais le sourire est différent. Il est en train de reproduire son masque dans son rôle. Il jouait faux au début mais il commence à mieux apprendre ses répliques. Il a rencontré une fille blonde, ou c'est plutôt elle qui l'a rencontré, elle qui est venue prendre les devant... Et avec le temps qui passe mon amoureux secret m'évite. Je maigris.
Quand les images arrivent elles partent et reviennent. C'est peut être quelques jours, quelques semaines après que j'ai retrouvé mon petit amoureux caché. C'était une fête foraine perdue quelque part.. J'ai voulu partir il m'a suivit .. J'ai vu que son masque pendouillait au bout de sa main. Son sourire était sans barrières ...

-Quand je ferme les yeux les rêves s'envolent et parfois on retient des histoires .....-




Vendredi 18 septembre 2009 à 19:25

Qui était cette fille et son silence à briser n'importe quel optimisme ...
Qui était t'elle? La question reste au bord des lèvres ..
Personne pour la serrer dans ses bras
Un par un Elle rejette .. Elle exclu...
Après avoir fait miroiter l'espoir de l'atteindre
Mais Elle se lasse ...
Elle se détend .. un dernier faux semblant et là voilà ailleurs ...

Avait t'elle une vie ? Avait t'elle un amour? Avait t'elle un rêve ?

Elle a un coeur .. Elle à une tête .. Elle a un corps ...

On dirait qu'Elle frôle sans toucher .. Qu'elle meurt sans tomber ....

J'entends son nom mais je ne sais pas sa définition .. 
Je ne sais pas ce qui se cache derrière son visage ...

Qui était cette fille? N'y a t'il pas quelqu'un pour raconter son histoire ...

Elle ne donne pas de mots ...
Elle ne laisse que son parfum ....









Dimanche 24 mai 2009 à 11:12

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Pour rompre la peur elle écrit sur les murs, pour graver une dernière fois qu'elle n'est pas folle elle laisse sa trace sur les murs.
Elle reste en retrait après ça, juste en face du mur qu'elle aura choisit ce soir là. Elle ne compte pas conquérir la ville, c'est juste qu'elle oublie la place de son mur, ou peut être que c'est le même. Peut être qu'à trop le regarder elle a finit par effacer elle même les mots. Alors elle revient, elle recommence à écrire. S'arrachant un peu plus le coeur. Elle pourrait même dessiner les bouclettes qu'elle avait dans les cheveux, dans les yeux le matin en se réveillant. Elle jouait à la surprendre endormie, comme un bébé, le souffle calme, la bouche entrouverte. Des images sur papier glacé, des images dans la mémoire. Des souvenir à l'imparfait. Jetés aux pâtures du temps. Elle veut les écraser mais il faudrait avoir de la force. Elle parle sur le mur pour tromper les autres. Elle parle mais ce sont toujours ces mêmes mots. Au fond qu'est ce qu'elle pourrait dire d'autre. On ne raconte pas quand tout s'enfuit. Si tu racontes t'as l'impression de t'être trompé, que cette histoire n'est pas la tienne. Que c'était celle d'un roman dont  t'as oublié le nom et dont du n'as vraiment pas aimé la fin. Elle tremble un peu. La craie se casse. Le mur lui trace ses propres mots sur le peau. Sous forme d'éraflures et au final de cicatrices. Ses mains en pleureraient presque, rouge sang qui coule par petite goutte, trop petite pour être prise au sérieux. La pluie lave les mots, dans un manège sans fin elle essaye de les garder en vie. Un peu comme un dernier lien, une dernière force.



"Comment faire quand une femme oublie de dire qu'elle vous aime"



Lundi 4 mai 2009 à 18:21

[Rien de réel jeune lecteur qui passe par là. Je me suis endormie et des images ont donnée ça ]

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Tout a commencé par un rêve, son souffle qui me suit ces soirs où nos jambes s'accordent le plaisir de courir le long des allée du parc des roses. Sans essayer de me contrôler je le regarde, je me sens vivre, vibrer d'un je ne sais quoi. Il y a  un lien, il y a ses yeux, son odeur, ses frôlements imperceptibles le long de mes bras. Faire semblant de rien et  essayer de tout faire comprendre. Le coeur qui bat plus encore pour lui que pour la course. Je ne  sais pas comment je ne sais pas pourquoi j'ai finis par me retrouver avec lui, chez moi, l'enfant regarde la télé dans sa chambre, tellement sage dans son pyjama jaune et bleu, un dernier bisou, la promesse qu'il se couche bientôt. L'image d'une personne vient un instant en première ligne de mes pensées mais l'image ne résiste pas à sa présence à lui, un peu en décalage dans cette petite maison de banlieue, je remarque tout juste que rien n'est en ordre, des jouets, des habits, tout ce traine par terre. Je glisse le long de ces choses pour revenir à cet homme toujours là. On ne parle pas vraiment, on se regarde, un petit sourire en coin du visage, j'ai l'impression de lire ses yeux. Sa force est une aura autour de lui, j'ai beau être ici je ne le suis plus du tout. Je pourrai penser à l'enfant et grâce à lui retrouver un peu l'équilibre, je n'en ai pas tant envie que ça alors j'avance. Je suis à quelques centimètres de sa peau sans vraiment m'en rendre compte. Il garde son air provocant de celui qui se sent à l'aise. Il est là et il attend que je fasse le chemin. Que moi petit être je vienne dans ses bras. Une dernière image de l'enfant et sa mère percute un petit point dans mon cerveau, trop petit pour que  je m'en aperçoive vraiment. Je la vois elle dans une voiture. Arrêtée sur le bord de la route, un signe sans doute que je fous sa vie sur le mauvais chemin. Mais il y a ses yeux, son odeur, sa présence, j'oublie, j'efface. Je prends sa main et je sens la sienne qui se referme. Alors que faire de plus. Je me lance comme un petit garçon qui découvre la vie, je lui sourit complètement cette fois et lui aussi. Je tombe et retombe ce soir là amoureux de cet homme, je retrouve ce souffle qui m'accompagne dans les allée de notre parc. Plus puissant et plus doux encore. Ferme les yeux.


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