[Rien de réel jeune lecteur qui passe par là. Je me suis endormie et des images ont donnée ça ]
Tout a commencé par un rêve, son souffle qui me suit ces soirs où nos jambes s'accordent le plaisir de courir le long des allée du parc des roses. Sans essayer de me contrôler je le regarde, je me sens vivre, vibrer d'un je ne sais quoi. Il y a un lien, il y a ses yeux, son odeur, ses frôlements imperceptibles le long de mes bras. Faire semblant de rien et essayer de tout faire comprendre. Le coeur qui bat plus encore pour lui que pour la course. Je ne sais pas comment je ne sais pas pourquoi j'ai finis par me retrouver avec lui, chez moi, l'enfant regarde la télé dans sa chambre, tellement sage dans son pyjama jaune et bleu, un dernier bisou, la promesse qu'il se couche bientôt. L'image d'une personne vient un instant en première ligne de mes pensées mais l'image ne résiste pas à sa présence à lui, un peu en décalage dans cette petite maison de banlieue, je remarque tout juste que rien n'est en ordre, des jouets, des habits, tout ce traine par terre. Je glisse le long de ces choses pour revenir à cet homme toujours là. On ne parle pas vraiment, on se regarde, un petit sourire en coin du visage, j'ai l'impression de lire ses yeux. Sa force est une aura autour de lui, j'ai beau être ici je ne le suis plus du tout. Je pourrai penser à l'enfant et grâce à lui retrouver un peu l'équilibre, je n'en ai pas tant envie que ça alors j'avance. Je suis à quelques centimètres de sa peau sans vraiment m'en rendre compte. Il garde son air provocant de celui qui se sent à l'aise. Il est là et il attend que je fasse le chemin. Que moi petit être je vienne dans ses bras. Une dernière image de l'enfant et sa mère percute un petit point dans mon cerveau, trop petit pour que je m'en aperçoive vraiment. Je la vois elle dans une voiture. Arrêtée sur le bord de la route, un signe sans doute que je fous sa vie sur le mauvais chemin. Mais il y a ses yeux, son odeur, sa présence, j'oublie, j'efface. Je prends sa main et je sens la sienne qui se referme. Alors que faire de plus. Je me lance comme un petit garçon qui découvre la vie, je lui sourit complètement cette fois et lui aussi. Je tombe et retombe ce soir là amoureux de cet homme, je retrouve ce souffle qui m'accompagne dans les allée de notre parc. Plus puissant et plus doux encore. Ferme les yeux.