On pouvait compter les fissures en prenant le temps. Parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Restes là comme ça, respires mécaniquement. Attends sans faire de bruit et regardes. Regardes les fissures. Comptes les. Pèses les. Puis jettes les parce que de toute manière il n'y a rien d'autre à en faire.
T'as rien pu faire, t'as rien eu envie de faire pour recomposer les fissures. Au contraire. T'as laissé le temps passé et tu t'es éloignée. Tu disais des mots mais au fond t'en avais rien à foutre. T'avais rien de mieux à faire et j'étais assez manipulable. Je devais répondre à peu près correctement aux critères.
Quand un premier pas se fait pour essayer de se retrouver il faut que tout le monde soit d'accord. Sinon ça fonctionnera jamais. Regarde le temps. Il est pas utilisable. Certains jours doivent être rentables. Alors on se prive. On fait des choix. On ose même pas dire le vrai.
Inutile de suivre. Les mots s'échappent. Se cognent mais ne se rencontrent pas. Je ne vas plus y aller. Je ne vais plus essayer. Le temps va englober tout ça. Le détruire. Et mon nom sera impossible à prononcer car oublié. Il ne faut pas jouer à faire semblant.
J'avance. Pas. Ou si. Qui peut savoir? La vie n'a pas de sens. J'me comporte comme une idiote. Je vois un jour mais le lendemain je suis aveugle. C'est une presque non envie de choisir. J'attends d'être mais je ne fais rien pour être.
Il fallait construire mais c'est plus simple de détruire. De ne pas se donner la peine d'faire quelque chose. Remplie d'amertume. Le regard fatigué. J'essaye en vain d'user mes mots pour qu'ils se perdent. Et peut être pour oublier. Sans suite logique. Tu vas bien finir par te lasser.
Une chanson dans la tête. Explose l'envie de fuir mais la censure est reine et elle me cloue le bec. Je reste immobile. Quelques mots n'ont pas suffit à faire comprendre ce qui se cachait derrière. Un silence recommence de toute manière ici. C'est comme ça. On finit toujours par s'oublier.
Parce qu'il ne faut pas croire. Le virtuel n'est qu'une illusion. Quand vient l'heure on se rend compte. ça fait moins de sourire en quantité.
Ecris dans la marge parce qu'il n'y a pas de place ailleurs. Les signes ne trompent jamais. Parfois on veut pas les lire. On veut pas comprendre. C'est plus simple de se dire .. se dire des mensonges.
Là bas c'est terminé. Ici rien n'a commencé. Je tourne. Je regarde. J'espère autant que j'en crève. Je me souviens.
Hier il lui a lancé quelque chose dans le dos. Avant hier il disait que c'était mignon et souriait.
Le coeur se fermer à clef. Parfois on l'ouvre mais la porte est refermée. Ce n'est pas moi.
Saturation du mental.
La bulle s'étire et va bien finir par claquer. Comme claque ces mots. Quand tout était au présent. Boite vide. Sans destination. Va bien falloir terminer. Finir ce qui est. Dormir. Mais rester debout. Mal faire.
Oublier. ou faire semblant. Cherche pas. ça n'a pas de sens. Pas de signification. coordination nulle. Absente. Efface toi. Tu l'as déjà fais? ah bon.
Mardi 9 juin 2009 à 15:55
Samedi 6 juin 2009 à 17:50
la voilà qui revient
cette tendre rengaine
ce souffle dans le ciel
l'oiseau libre lui au moins
il me raconte ses histoires
ce que ses yeux ont vu
ici et là bas
ces choses que je n'imagine même pas
allez viens qu'il me dit
j'ai des ailes et je te les donne
je suis fatigué mais toi t'as tout à voir encore
aller grimpe sur les nuages
saute de ta fenêtre
les étoiles t'attendent et t'espèrent
ta vie, ton chemin, pas tout tracé
elle est là qui pleure
sèche ses larmes
attrape sa main
courrez courrez
il n'est jamais trop tard
on n'est jamais trop fous
Février 2008
Jeudi 4 juin 2009 à 7:51
[Si vous n'aimez pas l'agression d'une chanson abstenez vous d'écouter :) ]
[ " la rage parce que ce monde nous correspond pas
qu'il nous nourrit de faux rêve.." ]
["Cest l'homme qui a créer chaque mur, s'est barricadé de béton
aurait t'il peur de la nature?" ]
[ " la rage parce que ce monde nous correspond pas
qu'il nous nourrit de faux rêve.." ]
["Cest l'homme qui a créer chaque mur, s'est barricadé de béton
aurait t'il peur de la nature?" ]
Lettre sans nom.
Si je viens t'écrire aujourd'hui c'est pas pour faire l'intéressante. Il faut poser les mots sur ce qui se passe en moi. Il parait que je ne suis pas seule. A regarder le monde, la vie et à me demander vers quoi nous allons. Un ami en a parlé à demi-mots. Il n'y a pas eu beaucoup de réactions. Moi même j'ai pas vraiment parlé pourtant tout ce qu'il a dit, je me l'étais dis à moi aussi. C'est étrange comme sensation. Avoir des idées mais tellement incertaine. J'ai souvent l'impression de ne rien connaître. Je secoue la tête dans le bon sens pour dire que je suis d'accord mais c'est bien plus que ça. Il faudrait faire des choses dans le sens de ces idées. Mais quoi? C'est comme si on était seul. Pourtant combien on pensé change le système avant de retenir leur respiration et de sauter là dedans. Parce qu'on est minuscule et qu'ils ont tout. un geste de leurs part et on se fait frapper, enfumé par la force. Une simple manif' étudiante.. Lycéenne une fois .. Mon cousin qui m'a raconté .. ils étaient dans un tunnel et eux qu'est ce qu'ils ont fait? Ils ont lancés des bombes lacrymogènes. A l'intérieur il y avait des collégiens. Certes ils n'avaient pas le droit d'y être mais ils y étaient. Ils ont rien dit. Ils aurait dû dénoncer ils n'ont rien fait. Ils sont partis. par peur. Si je viens t'écrire c'est parce que je suis horrifiée quand je vois nos vies. Quand je vois nos normes et nos valeurs. Le fric le fric et encore le fric. Le pire c'est que j'y participe. Qu'est ce qu'il faut faire? Rentrer dans la marge et perdre le peu de pouvoir qu'au fond on a même pas? Voter pour un certain type de parti? Et si ils étaient comme tous les autres.. attirés par le pouvoir.. C'est facile les bonnes paroles mais au fond.. ça change rien les mots. Je regarde et y'a trop de choses qui s'casse. On est là on veut le profit, on veut l'efficacité. On oublit ce que c'est d'être en compagnie des oiseaux. On oublie tout pour des valeurs materialistes. C'est ça la vie? On a imposé notre putain de point de vue. Les autres pays ont été étouffés tant pis pour leur propres normes. Nous croyons être les plus fort, le chemin à suivre pff. On tue notre propre monde. On tue d'autre humains. On est une espèce assez détestable j'ai l'impression. Oh pas pour tout sans doute mais quand même. Nous avons de gros défauts.. Mais quelle importance cette lettre. Rien. J'écris mais je ne change rien. J'écris mais je ne sais pas quoi faire de toutes ces idées coincées dans ma tête....
Image prise ici
Mardi 2 juin 2009 à 0:45
J'ai ouvert mon journal aux pages des anciennes années.
Comme tout journal il raconte ce qui ne va pas. Le mal être qui m'bouffait. Des histoires que je nommais des histoires "d'amour". au fond j'avais envie de ne pas y croire mais je me suis quand même attachée. Deux personnes de ce monde qui ne se reconnaîtrons pas. Il y avait aussi le temps de la terminale. Son nom que je résumais en "AG". Comme Ange gardien. Puis j'ai écris qu'il avait perdu ses ailes. J'étais déçues. J'ai mis du temps à le regretter. Je maigrissais et je m'enfermais. C'est pas vraiment beau à voir tous ces mots. Ils sont étranges et toujours pleins de larmes. Je ne comprends pas toujours tout. J'ai oublié la moitié des pourquoi. Peut être qu'il n'y en avait pas. Je relis l'histoire raté, je relis les notes qui n'allaient pas et qui me faisaient du mal, je relis les gens qui ne me voyaient plus même si j'étais en face. j'essaye de chercher entre les jours mais il faut bien reconnaître que la plupart de mes souvenirs ne sont plus à moi. Ma mémoire est un puzzle. Je l'ai écris là dessus aussi. J'avais les os qui ressortaient... J'ai lu des phrases étranges des autres que je re-notais parfois. Surtout quand c'était méchant. J'ai pas tout dis. J'racontais le moche qui me tuait.
J'ai laissé mes yeux courir vers les fins de mes lignes. Sans bouger j'ai repassé le film du passé.
Comme tout journal il raconte ce qui ne va pas. Le mal être qui m'bouffait. Des histoires que je nommais des histoires "d'amour". au fond j'avais envie de ne pas y croire mais je me suis quand même attachée. Deux personnes de ce monde qui ne se reconnaîtrons pas. Il y avait aussi le temps de la terminale. Son nom que je résumais en "AG". Comme Ange gardien. Puis j'ai écris qu'il avait perdu ses ailes. J'étais déçues. J'ai mis du temps à le regretter. Je maigrissais et je m'enfermais. C'est pas vraiment beau à voir tous ces mots. Ils sont étranges et toujours pleins de larmes. Je ne comprends pas toujours tout. J'ai oublié la moitié des pourquoi. Peut être qu'il n'y en avait pas. Je relis l'histoire raté, je relis les notes qui n'allaient pas et qui me faisaient du mal, je relis les gens qui ne me voyaient plus même si j'étais en face. j'essaye de chercher entre les jours mais il faut bien reconnaître que la plupart de mes souvenirs ne sont plus à moi. Ma mémoire est un puzzle. Je l'ai écris là dessus aussi. J'avais les os qui ressortaient... J'ai lu des phrases étranges des autres que je re-notais parfois. Surtout quand c'était méchant. J'ai pas tout dis. J'racontais le moche qui me tuait.
J'ai laissé mes yeux courir vers les fins de mes lignes. Sans bouger j'ai repassé le film du passé.
Lundi 25 mai 2009 à 21:46
.Retenir sa respiration quand l'eau glacée percute un corps nu de plein fouet.
Un Nouveau jour se meurt. La nuit entame son approche. Il fait toujours aussi chaud et l'ordi me brûle le ventre. Des partiels ce matin, deux; Statistique et histoire de la sociologie. Simple. Je crois. On s'en fout. J'ai quitté les salle très vite et je suis presque arrivée en retard. Mon frère va travailler au même endroit que nous cet été. Sinon rien.
.Les yeux tristes d'avoir lu des mots.
Ils étaient enfermés dans une boite depuis un an voir deux je ne sais plus vraiment et je confond les dates. Des mots d'amour non réciproque. Dites moi on peut tout gâcher quand on aime pas mais dites moi pourquoi? J'ai l'impression de trop vouloir les choses qui m'échappent. Je m'accroche à des personnes qui ne veulent pas de moi. Ou que de temps en temps. Il leur suffit d'un signe pour que je revienne. Je ne suis pas une marionnette. Aidez moi à l'écrire sur mon front.
De grandes enveloppes marron à la fin et les premières lettres rapides du début.
On a relu Ses mots, ceux qu'Elle m'écrivait quand Elle était loin. Ceux que j'attendais. Le papier que je respirais, les bouts de tissus sur mon oreiller. Pour qu'Elle soit toujours là. On apprennait à être quelqu'un. On trouvait ça bizarre et irésistible. C'est une force qui nous ait tombé dessus et qu'on a accepté avec parfois quelques mal. Je me souviens de tout. Des mauvais moments comme des bons. Du téléphone. Du quai de la gare. Aujourd'hui en regardant des photos d'Elle quand j'attendais que mon partiel commence j'ai sentit une drôle de sensation en moi. Une belle sensation de paix.
Crier. sans se retenir. Avoir l'espoir d'y croire encore. Même si c'est mort. Même si je me mens car je me cache des pièges. Ils arriveront bien assez vite. Je regarde l'horizon mais pas ce qu'il y a juste devant moi. Pas besoin de pleurer d'avance sur ce qui va me faire du mal.
De la mélancolie dans le coeur mais .. mais .. je bascule ... Dans un état second. être bien mais sentir que quelque chose se brouille. C'est peut être de ne pas comprendre vraiment. Je vis. J'aime mais il y a toujours des mais .. Des questions perdues parce qu'elle ne trouvent pas de réponses avec qui s'accorder .. J'ai peur du flou .. Cet été je l'attends l'après me donne envie d'partir en courant...