A trop te taire tu poses les armes. En silence tu quittes ta vie. La voilà devant toi telle une chose que tu ne contrôles plus.Comme les prolétaires au temps de Marx tu es aliéné de ta propre vie.Elle représente quelque chose en dehors de toi Que tu n'oses même plus contrôler
Pourtant tout est encore possible. Mais faut ouvrir les yeux et quitter les mauvaises habitudes que tu as fais grandir pendant toutes ces années.
Le soleil des bords de mer sera toujours au même endroit. Comme il ne peut pas te rejoindre c'est à toi de le faire.
Tu sais aussi bien que moi que c'est possible et que là bas ta peine s'en irait au moins un peu. Tu seras ouvert et une Fille pourra te sourire. Pas avant. T'es beaucoup trop sombre pour que son coeur ne se gèle pas à ton contact. Tu refuserai qu'elle te découvres trop et au final tu lui ferai mal.
Dans la vie y'a des chemins qui se proposent. Des idées de futur qu'on avorte parce qu'on en a peur. Je pensais ne pas être capable de faire autre chose et cette impression a déterminé ce que je suis aujourd'hui. J'ai du mal à me laisser totalement aller. Plus aussi longtemps qu'avant en tout cas. J'ai trop eu mal de ne pas le vivre pour pouvoir espérer vraiment. Même si l'espoir ça ne se détruit pas. La petite flamme diminue mais peut être qu'un jour quelque chose pourra la faire brûler aussi fort, voir plus, qu'avant. J'ai un rêve qui marche à mes côtés. Je l'imagine mais nous avons du mal à nous apprivoiser. Comme deux bêtes féroces prètent à se battre nous nous observons du coin de l'oeil. Aujourd'hui je marche, je ris, je pleure moins, je vis. Mais le mais reste toujours là. Il ne gâche pas les moments de bonheur mais il les atténue un peu. Il y a des si dans mon histoires. Parce que je n'ai pas osé choisir. Enfin si j'ai choisis le fait de ne pas choisir. Rester dans la "norme".
Dans quelques heures je vais rentrer dans une salle. Ecrire mais pourquoi? Sur quoi? J'ai même pas revu. J'voulais.. sans doute pas assez. J'ai pas eu l'courage ni l'envie de m'y intéresser. Ne croyez pas que je gâche ma vie. Ce n'est pas ça mon bonheur. Alors que je laisse tomber en ayant raté ou en ayant réussit y'a pas vraiment de différence.
Assise au bord d'une fenêtre. Un petit point de vue sur la vie. Le film du passé repasse. Celui du présent commence. Le futur se dessine. L'encre noir est usé. Peut être qu'au lieu de ne rien écrire un jour je pourrai dessiner le futur de la plus belle des couleurs. L'isère emporte une bouteille encore pleine d'alccool. Elle n'aura pas été bue. La planète va souffrir un peu plus. Pour cette simple maladresse. On détourne les yeux. à la télé hier ils ont dit qu'une bonne europe était une europe d'usines. On aurait dit un message de prpagande. Avec le mot ensemble qui revient partout. Ces gens bien trop souriants. J'avais envie de leur fouttre des baffes tout simplement. On nous conditione dans du préfabriqué. Nous n'avons qu'a dire amen.
De la vie j'espère ne retenir que très peu de choses sur tout ce que vous trouvez important. Qu'on doit apprendre en cours. De la vie je veux retenir la liberté. Je ne sais pas si je l'aurai un jour. Peut être. Je veux dire oui. Parce que si l'espoir s'en va il n'y a plus rien. Que la mort des rêves. Et c'est pas beau quand ça meurt un rêve. Parce que le corps suit de très près son cheminement. Même si parfois je me force.. J'y crois encore, j'y crois toujours.
On aurait dû y aller mais on peut encore le faire. La vie n'est pas toute tracée. Une fois dans un chemin on peut faire demi tour. Même si les ronces vont griffer nos coeurs et faire pleurer nos yeux. Il faudra être fort. Les ronces finissent toujours par lâcher. Et alors on reviendra sur le chemin qui est LA VIE.