Mercredi 17 juin 2009 à 9:41


http://heart.of.st0ne.cowblog.fr/images/anciennes/DSCN5143.jpg[ Léo-Lilie-May'-Laure-Mat']

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Comme si pendant un moment on oubliait la  vie. Même si à la fin on y retourne même si à la fin les sourires ont du mal à tenir. Même si à la fin il y a toujours des nouvelles qui ne sont pas forcément bonnes. On se retrouve à des coins de la France un peu trop loin. On a eu des sourires en commun on a eu le temps d'avoir des phrases qui renverront des choses juste à nous. Nos bracelets accrochés à mon poignet aussi coloré que ce week-end était beau. J'avais pas envie de partir. Parce que deux jours c'est toujours trop court. La timidité est apparue comme toujours au début mais cette fois elle est partie bien vite. J'ai aimé être avec vous. Vous le savez hein? Même si on se voit pas assez. Même si on est loin. Même si la vie nous fait les mêmes mal. Je voulais pas voir le temps passer. Je voulais pas prendre le temps de penser. ça à marché j'ai été heureuse du début à la fin. Hier je me suis un peu fissurée, j'ai oublié de laisser les barrières pour ne pas penser à la vie qui va dans un sens que je sais pas choisir. Mais ce matin n'est pas un temps à penser à ça. Il faut penser à ces derniers jours. à vous, à nous pour pas longtemps. Comme l'impression de former un bande d'amis. Une autre que le groupe. Même si je me dis que ces deux bandes pourraient faire qu'une. Même si on est pas tous pareil. C'est ça qu'est bien. Partagé des moments tous là. Je me dis que la prochaine fois vous viendrez ici. Vous verrez notre ville. Vous verrez le groupe d'ici.
J'ai aimé encore plus qu'avant. De plus en plus fort. Mais les instants se sont échappés. Voilà que je dois les conjuguer au passé. Mais il y a les photos à revoir encore et encore. Pour me prouver que je n'ai pas rêver ces jours là.


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On a prit un train non pas pour revenir ici mais pour partir encore. Voir sa maman qui ne s'y attendait pas. Partager quelques sourires avec eux. Un instant très court mais je sais qu'elles ça leur à fait du bien de pouvoir se voir. De pouvoir vivre un moment ensemble. Sans être obligé de parler par téléphone interposé. De là bas on a ramené une petite boule de poile oui encore une. Le petit Domino pour ne pas qu'il soit donné et que sa petite soeur alergique à lui puisse avoir des nouvelles. Il est couché sur le sol et me regarde tout tranquille.



 

Vendredi 12 juin 2009 à 5:52



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Retour mardi. =)

Mercredi 10 juin 2009 à 20:06


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les mots ne viennent pas.



Se rendre compte de quelque chose sans oser se le dire. Avoir peur et oublier de se dire que ce n'est pas important. Parce que ça l'est. Tout se joue en ce moment même mais je n'ai pas de cartes je n'ai rien pour affronter. Je ne sais pas si je veux gagner ou si je veux perdre. Je suis dans une période d'attente. Elle n'est pas totalement angoissante. Les minutes sans rien usent mon cerveau. J'ai les idées en sens contraire à force de m'oublier. Ces idées n'ont plus de mots. N'ont plus de voix. Je ne sais plus vers où aller. Il y a bien le petit être mais c'est rien. C'est virtuel. C'est pas un vrai quelqu'un. Il y a Elle mais comment parler quand y'a rien à dire. Autant se taire. Si je parlais je ne ferai que répéter ce qui est toujours dit dans ces cas là. Que je ne sais pas où je vais. Que je ne sais pas ce que je veux. Je ne pense qu'a moi et je n'écris que sur moi. Si ce n'est pas une belle définition de l'égoïsme ... Je ne sais pas comment j'ai pris conscience que je n'avais pas la place dans un système scolaire. Je me demande encore pourquoi j'y suis restée. J'ai usé mes yeux sur des tableaux noirs. J'ai pleuré de ne pas avoir la force d'ingurgiter leurs morts. J'ai recommencé parce qu'on m'avait obligé et je me suis laissé coulée pendant que les profs s'aveuglaient de ma remontée scolaire. Sauf un. mais il n'a rien dit. Où je n'ai pas entendu. J'ai laissé faire. Je me suis retrouvée avec des notes correctes pour moi. Faibles pour d'autres. Je n'en étais pas fière. Elles ne m'appartenaient pas. Alors me voilà en fac. Pour elle. Pour qu'elle puisse continuer. Mais si elle échoue elle ne pensera pas à si je veux ou non continuer. Pareil si elle n'échoue pas. Je dois le faire. Et ce n'est pas pour moi. Je devrai me taire car en parler ne sert à rien. J'irai en première ou en deuxième année mais après ce sera terminé. Je n'aurai pas la possibilité de continuer même si j'en avais envie. C'est quoi avoir envie de ces études? S'y intéresser et travailler dessus? J'ai pas fais grand chose encore une fois. Je suis restée dans mon coin à regarder les gens se rencontrer. Certains ont essayés mais pff qu'est ce que vous croyez j'ai bafouillé pour répondre le plus vite à leurs questions et je me suis retournée. Puis c'était la grève. J'ai pas vraiment participé un peu mais pas assez. Je suis restée dans l'appart et j'ai regarder la vie passer. Il y a de bons moments mais quand y'a rien derrière ça perd de sa saveur. Quand tu sais pas où tu vas tu peux pas être heureux. Et pour moi tout est encore flou. Parfois j'ai l'impression de savoir mais le lendemain je doute de mes certitudes. Je me répète je change de point de vue. du tout au tout. Positif au négatif en moins de deux minutes. Je crie puis je ris de ma connerie. Il faudrait ne plus y penser. Dans deux semaines à peu près je serais loin d'ici. Loin d'eux et loin de vous. Ce blog va perdre son premium. Et se recouvrir du plus moche habillage pré-definit de cow. Vous trouvez ça logique? Moi pas. Il y en a des tas de plus beau mais je ne sais qui à choisit celui là pour la fin de premium. Bref. Oui on s'en fout. C'est un peu comme pour nous forcer à remettre des sous. Bref. Cet été ce ne sera pas le cas. Peut être que un des co-auteur pourra mettre un autre fond. A la limite ça n'a pas d'importance. Je ne serai pas là. Y'aura plus de mots. Tant mieux peut être. ça évitera de continuer la journée avec des idées à la cons. Allez zou. Il fait beau aujourd'hui. Autant en profiter et foutre un coup de pieds dans le tas de merde qui siège dans ma tête. Je vais regarder que l'été l'après tant pis. Ce sera plus tard. Ce sera une autre bataille. Mais pour le moment les beaux jours arrivent. Même si il faudra nettoyer les merdes des gens réellement en vacances. Il y aura Marie et Seb. Alors tant mieux. On vivra de bons moments. Et puis vendredi, demain déjà, on part Elle et moi. On va voir Lilie et Laure aussi. Ce sont de bonnes nouvelles. ça donne envie de sourire. Parce que c'est bon de se retrouver. Ouep même si ce n'est que deux ou trois dois dans l'année. C'est des moments ensembles et ça n'a pas de prix. Et puis on va voir maman Marie. On va lui faire la surprise. C'est pas la mienne de maman mais j'ai envie ouep. Les revoir même si là bas je suis timide. Même si j'ose pas tutoyer sa maman. Je veux voir leurs yeux quand ils la verront Elle. Il y aura de la joie dans le coeur de sa maman, de sa soeur et dans le sien. Peut être que son frère sera touché. Peut être. On retrouvera pour quelques heures la vie là bas. C'est pas assez mais c'est mieux que rien. Quand on sait qu'Elle pensait ne pas les revoir avant noël. Parce que cet été on ne trouve pas un moyen pour qu'elles viennent.
La vie suit son chemin. Je dois m'y faire. Je dois sourire sinon j'vais crever de mes idées noires et j'ai pas envie. J'ajouterai encore des couleurs sur moi pour me battre en quelque sorte. Je vais les étouffer au lieu de me laisser bouffer comme avant. Comme au lycée. Quand j'étais une ombre. Quand je me cachais encore plus derrière mes cheveux. Bref. Le temps m'a fait tourné. J'ai changé de trottoir. Parfois je me dis que je ne suis pas moi et pourtant je le suis totalement.

 Les tit' nassels les cendres de Cassendre

Mardi 9 juin 2009 à 15:55

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On pouvait compter les fissures en prenant le temps. Parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Restes là comme ça, respires mécaniquement. Attends sans faire de bruit et regardes. Regardes les fissures. Comptes les. Pèses les. Puis jettes les parce que de toute manière il n'y a rien d'autre à en faire.

T'as rien pu faire, t'as rien eu envie de faire pour recomposer les fissures. Au contraire. T'as laissé le temps passé et tu t'es éloignée. Tu disais des mots mais au fond t'en avais rien à foutre. T'avais rien de mieux à faire et j'étais assez manipulable. Je devais répondre à peu près correctement aux critères.

Quand un premier pas se fait pour essayer de se retrouver il faut que tout le monde soit d'accord. Sinon ça fonctionnera jamais. Regarde le temps. Il est pas utilisable. Certains jours doivent être rentables. Alors on se prive. On fait des choix. On ose même pas dire le vrai.

Inutile de suivre. Les mots s'échappent. Se cognent mais ne se rencontrent pas. Je ne vas plus y aller. Je ne vais plus essayer. Le temps va englober tout ça. Le détruire. Et mon nom sera impossible à prononcer car oublié. Il ne faut pas jouer à faire semblant.

J'avance. Pas. Ou si. Qui peut savoir?  La vie n'a pas de sens. J'me comporte comme une idiote. Je vois un jour mais le lendemain je suis aveugle. C'est une presque non envie de choisir. J'attends d'être mais je ne fais rien pour être.

Il fallait construire mais c'est plus simple de détruire. De ne pas se donner la peine d'faire quelque chose. Remplie d'amertume. Le regard fatigué. J'essaye en vain d'user mes mots pour qu'ils se perdent. Et peut être pour oublier. Sans suite logique. Tu vas bien finir par te lasser.

Une chanson dans la tête. Explose l'envie de fuir mais la censure est reine et elle me cloue le bec. Je reste immobile. Quelques mots n'ont pas suffit à faire comprendre ce qui se cachait derrière. Un silence recommence de toute manière ici. C'est comme ça. On finit toujours par s'oublier.

Parce qu'il ne faut pas croire. Le virtuel n'est qu'une illusion. Quand vient l'heure on se rend compte. ça fait moins de sourire en quantité.

Ecris dans la marge parce qu'il n'y a pas de place ailleurs. Les signes ne trompent jamais. Parfois on veut pas les lire. On veut pas comprendre. C'est plus simple de se dire .. se dire des mensonges.

Là bas c'est terminé. Ici rien n'a commencé. Je tourne. Je regarde. J'espère autant que j'en crève. Je me souviens.

Hier il lui a lancé quelque chose dans le dos. Avant hier il disait que c'était mignon et souriait.

Le coeur se fermer à clef. Parfois on l'ouvre mais la porte est refermée. Ce n'est pas moi.

Saturation du mental.

La bulle s'étire et va bien finir par claquer. Comme claque ces mots. Quand tout était au présent. Boite vide. Sans destination. Va bien falloir terminer. Finir ce qui est. Dormir. Mais rester debout. Mal faire.

Oublier. ou faire semblant. Cherche pas. ça n'a pas de sens. Pas de signification. coordination nulle. Absente. Efface toi. Tu l'as déjà fais? ah bon.

Lundi 8 juin 2009 à 20:46

comme par hasard.

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