Se rendre compte de quelque chose sans oser se le dire. Avoir peur et oublier de se dire que ce n'est pas important. Parce que ça l'est. Tout se joue en ce moment même mais je n'ai pas de cartes je n'ai rien pour affronter. Je ne sais pas si je veux gagner ou si je veux perdre. Je suis dans une période d'attente. Elle n'est pas totalement angoissante. Les minutes sans rien usent mon cerveau. J'ai les idées en sens contraire à force de m'oublier. Ces idées n'ont plus de mots. N'ont plus de voix. Je ne sais plus vers où aller. Il y a bien le petit être mais c'est rien. C'est virtuel. C'est pas un vrai quelqu'un. Il y a Elle mais comment parler quand y'a rien à dire. Autant se taire. Si je parlais je ne ferai que répéter ce qui est toujours dit dans ces cas là. Que je ne sais pas où je vais. Que je ne sais pas ce que je veux. Je ne pense qu'a moi et je n'écris que sur moi. Si ce n'est pas une belle définition de l'égoïsme ... Je ne sais pas comment j'ai pris conscience que je n'avais pas la place dans un système scolaire. Je me demande encore pourquoi j'y suis restée. J'ai usé mes yeux sur des tableaux noirs. J'ai pleuré de ne pas avoir la force d'ingurgiter leurs morts. J'ai recommencé parce qu'on m'avait obligé et je me suis laissé coulée pendant que les profs s'aveuglaient de ma remontée scolaire. Sauf un. mais il n'a rien dit. Où je n'ai pas entendu. J'ai laissé faire. Je me suis retrouvée avec des notes correctes pour moi. Faibles pour d'autres. Je n'en étais pas fière. Elles ne m'appartenaient pas. Alors me voilà en fac. Pour elle. Pour qu'elle puisse continuer. Mais si elle échoue elle ne pensera pas à si je veux ou non continuer. Pareil si elle n'échoue pas. Je dois le faire. Et ce n'est pas pour moi. Je devrai me taire car en parler ne sert à rien. J'irai en première ou en deuxième année mais après ce sera terminé. Je n'aurai pas la possibilité de continuer même si j'en avais envie. C'est quoi avoir envie de ces études? S'y intéresser et travailler dessus? J'ai pas fais grand chose encore une fois. Je suis restée dans mon coin à regarder les gens se rencontrer. Certains ont essayés mais pff qu'est ce que vous croyez j'ai bafouillé pour répondre le plus vite à leurs questions et je me suis retournée. Puis c'était la grève. J'ai pas vraiment participé un peu mais pas assez. Je suis restée dans l'appart et j'ai regarder la vie passer. Il y a de bons moments mais quand y'a rien derrière ça perd de sa saveur. Quand tu sais pas où tu vas tu peux pas être heureux. Et pour moi tout est encore flou. Parfois j'ai l'impression de savoir mais le lendemain je doute de mes certitudes. Je me répète je change de point de vue. du tout au tout. Positif au négatif en moins de deux minutes. Je crie puis je ris de ma connerie. Il faudrait ne plus y penser. Dans deux semaines à peu près je serais loin d'ici. Loin d'eux et loin de vous. Ce blog va perdre son premium. Et se recouvrir du plus moche habillage pré-definit de cow. Vous trouvez ça logique? Moi pas. Il y en a des tas de plus beau mais je ne sais qui à choisit celui là pour la fin de premium. Bref. Oui on s'en fout. C'est un peu comme pour nous forcer à remettre des sous. Bref. Cet été ce ne sera pas le cas. Peut être que un des co-auteur pourra mettre un autre fond. A la limite ça n'a pas d'importance. Je ne serai pas là. Y'aura plus de mots. Tant mieux peut être. ça évitera de continuer la journée avec des idées à la cons. Allez zou. Il fait beau aujourd'hui. Autant en profiter et foutre un coup de pieds dans le tas de merde qui siège dans ma tête. Je vais regarder que l'été l'après tant pis. Ce sera plus tard. Ce sera une autre bataille. Mais pour le moment les beaux jours arrivent. Même si il faudra nettoyer les merdes des gens réellement en vacances. Il y aura Marie et Seb. Alors tant mieux. On vivra de bons moments. Et puis vendredi, demain déjà, on part Elle et moi. On va voir Lilie et Laure aussi. Ce sont de bonnes nouvelles. ça donne envie de sourire. Parce que c'est bon de se retrouver. Ouep même si ce n'est que deux ou trois dois dans l'année. C'est des moments ensembles et ça n'a pas de prix. Et puis on va voir maman Marie. On va lui faire la surprise. C'est pas la mienne de maman mais j'ai envie ouep. Les revoir même si là bas je suis timide. Même si j'ose pas tutoyer sa maman. Je veux voir leurs yeux quand ils la verront Elle. Il y aura de la joie dans le coeur de sa maman, de sa soeur et dans le sien. Peut être que son frère sera touché. Peut être. On retrouvera pour quelques heures la vie là bas. C'est pas assez mais c'est mieux que rien. Quand on sait qu'Elle pensait ne pas les revoir avant noël. Parce que cet été on ne trouve pas un moyen pour qu'elles viennent.
La vie suit son chemin. Je dois m'y faire. Je dois sourire sinon j'vais crever de mes idées noires et j'ai pas envie. J'ajouterai encore des couleurs sur moi pour me battre en quelque sorte. Je vais les étouffer au lieu de me laisser bouffer comme avant. Comme au lycée. Quand j'étais une ombre. Quand je me cachais encore plus derrière mes cheveux. Bref. Le temps m'a fait tourné. J'ai changé de trottoir. Parfois je me dis que je ne suis pas moi et pourtant je le suis totalement.
Les tit' nassels les cendres de Cassendre
(L) je crois que tu es un peu (trop?) fragile comme moi quoi...