D'anciennes phrases que je viens de retrouver sur un papier ..
" La première fois j'ai pas pu m'empêcher de d'arrêter de respirer. Depuis je lutte, je lutte sans répit et sans espoir. Un peu comme si j'y croyais encore. simple habitude, simple folie. Quand j'entends cette musique je me souviens un peu trop de ses mains posées sur les miennes et quand le chant s'arrête, quand le silence s'installe dans la pièce, c'est comme si je sentais ses doigts quitter les miens encore une fois. Alors je crie, je crie tellement ça fait mal. C'était il y a deux ans ou trois ou peut être dix, voire hier. Je ne sais pas. C'était avant. Avant la fin.
Aujourd'hui encore, je crois entendre ta voix,
aujourd'hui encore je crois apercevoir ton ombre,
aujourdd'hui encore je crois que tu vas descendre du train,
aujourd'hui encore l'espoir en moi m'étouffe
Mais la nuit tombe toujours trop vite. La pluie écrase. Maladie du coeur, maladie de l'âme, je ne sors plus te voir. Venir te surprendre quand tes couleurs changent et que doucement tu apparais. Je n'ouvre plus les yeux bien en face des lumières des réverbères. Il est de ces temps amer, qui nous suivent un peu partout. Petit souvenir tu vis en moi. Il est de ces temps qui passent toujours trop vite. De ces illusions à jamais brisées. Mais la nuit arrive. La nuit appaise. Sommeil je t'aime, quand je te quitte je pleure, quand tu me fuis je hurle. alors je passe mes journées entre mes souvertures, je passe mes heures sur le dos, les yeux au plafond je compte les fissures de mon âme. "