Elle a les mains froides, voire glacées. Elle sait pas vraiment, enfin peut-être que si, sans doute qu'elle le fait exprès. A me toucher comme ça. Non, elle ne s'en rends pas compte . Ne lui en voulez pas, comprenez-là, un peu rien qu'un peu. Elle me tue, me dites vous. Elle me ravage et je suis à ses pieds. Oui, sans doute, sans aucun doute. J'aime sa froideur, j'aime sa folie. je suis l'objet de ses passe-temps.Celui qu'elle prends pour jeter bien vite. Je connais toutes ces choses mes chers amis. pourquoi me le répéter à longueur de temps. Je sais bien moi qu'elle repartira encore une fois. Encore. Et qu'elle reviendra avec un joli mensonge en guise d'entrée. Je l'accepterai que voulez-vous que je fasse. Je l'accepterai et je gommerai les soirées à boire et à fumer. A tourner en rond dans mon vieil appart' miteux. Rue de nul part, dans ma petite ville paumée, à mon image. je vais pleurer bien sûr, je vais crier comme une vulgaire abrutie que je suis. Je vais l'attendre assise dans ma mélancolie. Mais que voulez-vous que je fasse. Que voulez-vous. Je suis rien sans elle. Je suis rien qu'un vulgaire être humain sans coeur et sans âme. Elle le sait, elle sait bien sûr, elle a tirée la bonne vieille conne qui pardonne. Riez, riez, riez.. Elle me glace dans son regard. Moi je suis rien... Et elle.. Ben c'est tout. L'attendre n'est rien pourvu qu'elle revienne. Et elle revient tout le temps. Elle court toujours vers moi. Elle n'est jamais très loin. L'état de manque je connais, je triche avec l'alcool, je triche avec la drogue, je plane et j'aténue. Je fais comme je peux. Je fais comme elle veut. Mais s'il vous plait, ne dites pas d'elle que c'est une pute qui ne me mérite pas. S'il vous plait, apprenez-là.