Samedi 5 septembre 2009 à 0:01



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Raconter là bas ... c'était peu de choses et tout à la fois ...

Comment dire? Tout était bien différent.. La solitude d'un petit camping isolé ... Le bonheur et les disputes ... la caravane humide ... Les lettres avec ou sans réponses.. Celles apportées en vélo .. celles qu'elle nous donnait avec un grand sourire et quelques mots. Ce msieur qui venait tout le temps nous voir en passant par là ... Le frère un peu bizarre parfois ... Les gens cons et ceux qui sourient .. Cette famille ou ces deux jeunes dans leur ptite tente, ils nous regardaient toujours avec un grand sourire .. On les a laissé partir sans rien dire ... Les matins frileux dans nos vestes .. du sommeil plein la tête .. Les trajets en vélo pour ne pas être à pieds .. Les sacs à dos remplis de produits, de balais, d'serpillière .. Les gens qui s'en fouttent et ceux qui respectent ...
L'air qu'on a respiré .. L'oublit du mois de septembre et ceux qui suivent ... La famille d'Marie qui est venue ... Mes parents .. ma tante ...
Comment dire que c'était la vie .. Sans ce stresse ... sans ces bruits en bas de l'immeuble .. Hier soir j'avais l'impression d'être agressée .. Il faudra bien s'y faire hein? Il faudra bien retrouver le rythme .. Il fait lourd sur la ville .. du matin jusqu'au soir ... Il y a du monde, trop de monde qui  ne dorment pas le soir ..

Trouver un peu d'espace ... j'ai envie de fuir m'sieurs dames ... Je hais vos yeux .. Je hais vos présences et pourtant vous n'avez rien fait.. Je veux là bas .. Les arbres,l'eau,le ciel, mais pas ça .. Ici les montagnes sont là mais elles sont cachées par de grandes façades grises... des immeubles .. des cages qu'on achète comme des cons .. à croire que la vie sera plus belle.. à croire qu'on en a besoin ...
J'ai peur ce soir et ça ne fait que recommencer .. cher système tu m'éffraie .. Il faut que je te retrouve mais je n'ai qu'une envie .. Celle de te fuir pour toujours .. Je n'ai pas le choix hein... C'est la vie qu'elle a dit ...

En fait j'voulais pas revenir .. ou si juste pour eux .. mais pas pour toi ville moche puant la pisse.. J'voulais pas mais j'ai pensé à elle et j'ai résisté à mes rêves .. Mais il faut bien avouer qu'elle n'aurait pas fait pareil pour moi ... C'est assez blessant de la part de sa soeur .. de son frère  tant qu'on y est ... En vivant ces quelques jours avec eux .. J'ai retrouvé les sensations lycée .. Aujourd'hui on dit que c'était moi la chieuse dépressive .. Pendant ces quelques jours de comme avant j'ai pu comprendre pourquoi .. Oui j'ai pleuré en allant m'coucher .. Pleuré de voir que rien n'avait changé .. Je l'ai pourtant cru en un an .. c'était la première fois qu'on se retrouvait tous ensemble ...
Le mot ensemble ne fonctionne plus ... Je suis celle qu'ils utilisent point final ...
je le sais mais je me tais ...
Je fais ce qu'elle veut .. Continues tes études en Espagne .. Je crève ici mais tu t'en fous hein?
Après tout vous pensez tous que je ne rêve que de stabilité ....
Ces études à la con .. J'ai beau avoir franchit le premier niveau je suis toujours aussi insenssible ... Ce n'est pas pour moi ...
Pourquoi je ne te le dis pas hein?
Je sais que tu ne voudras rien entendre. Je plie sous ce poids .. tu l'vois même pas ..



La roue tourne .... Bonsoir questions .. toujours les mêmes ... Encore et encore ...

Par jazz le Samedi 5 septembre 2009 à 10:13
bonjour

eh oui après le temps estival , les changements de lieu----, il faut se replonger dans l'instant de la rentrée , de la reprise .pas toujours facile,bon courage. Bises à Marie de la part du poète de Picardie .
bon w end à vous deux
de Emmanuel
Par eclat-de-reves le Samedi 5 septembre 2009 à 12:27
J'ai pas écrit.. Pardon..
Mais ma lettre est censée arrivée bientôt! Si çà n'est pas aujourd'hui, çà sera Lundi.. sinon le facteur aura fait exprès de pas respecter ce que je lui ai demandé.. et je vais me facher tout rouge!
Je t'ai pas mis les ébauches. Je te les enverrais dans un autre courrier. Parce que si j'ai écrit pendant ces vacances.. Mais je n'ai jamais terminé. Et si je ne fais pas çà d'un jet, je ne peux pas reprendre après. Alors, çà s'est empilé.

Je connais ce "truc" que tu ressens là.. Cette oppression, ce dégout de ton retour à la vie "quotidienne". Je l'ai eu, ce mal du pays ^^ (carrément hein.. Parce que passer de la mer ou de la montagne "pures" à ces foutus ensembles bétonnés, c'est.. ecoeurant, dégueulasse..)
Je veux toujours repartir. Mais en attendant, je vais me poser près de la Seine. Toi, tu as de la chance, Grenoble est une jolie ville pas loin de la nature, au pire, prévoyez des sorties-expéditions.. =)
(je sais plus si je te l'ai dit mais ma mère y a vécu durant toute son enfance ^^ çà n'a aucun intérêt, je te l'accorde mais j'aime bien ce genre de propos ;) )

Bisous!
Par Emilie.beausoleil le Samedi 5 septembre 2009 à 14:09
Je ferais tout pour quitter la ville au plus vite. C'est moche, ca pue. Il y a trop de monde, et trop de bruits.
Ça a du vous faire du bien de respirer un peu, meme si y avait le travail derrière..
Maintenant retour à la "civilisation" , aux cours ou au travail , bon courage =)

bisous =)
Par Innocent-Eyes le Samedi 5 septembre 2009 à 21:58
La fin des vacances c'est toujours triste. On respire moins en ville. La tranquillité nous manque souvent quand on revient.
Je te souhaite bon courage pour la reprise. Je suis contente que tu sois de retour sur ton blog.
Par Ecrire.Pour.Exister le Samedi 5 septembre 2009 à 23:53
Quand j'ai lu ton article, je n'ai pensé à rien. C'était ciblé, simple, concret, tout me paraissait normal.

Puis quand je lis ces coms, je comprends plus. J'en ai marre de tous ces gens qui pensent que la "rentrée" fait partie de la boucle. Cette boucle qu'ils ont créés pour être sûr que tout puisse tourner rond. C'est plus facile, ça évite de se poser des questions.
Ben oui, gnagnagna, c'est septembre, c'est la rentrée. Ah bon ? Pff mais quelle daube! C'est quoi cette mentalité. Ouais ça pue la pisse dans ces villes toutes grises. Ouais c'est moche.
Et c'est navrant de se croire obligé d'y retourner.
De vivre là où l'on a pas envie de vivre.
Vivre comme des cons pour fuir les questions, pour se rassurer, ou parce que l'on ne sait pas où aller.

Vivre comme des cons. Mourir. Et comprendre, une seconde avant, qu'il est trop tard. Que la vie se termine subitement. Qu'elle ne tenait qu'à un fil. Et qu'on a rien fait pour en profiter.
 

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