De la fête de la musique je ne retiendrais qu'un son moche qui faisait trembler nos fenêtres. Un bruit tapant sans cesse dans chaque coin de la pièce comme dans chaque con de ma tête. Je me suis endormie épuisée avant la fin. Je n'ai même pas pu avoir la satisfaction du silence.
Je suis usée. J'ai l'impression de retomber un peu ou d'être en équilibre. Je vois deux côtés de la vie. Celle d'un beau regard et l'opposé. Je penche dans le mauvais sens tout en gardant en tête le bon. Je n'arrive pas à m'empêcher d'avoir peur. J'sais bien que c'est con. Mais c'est comme ça. Quand je pense a mon futur. Après les quelques mots qui se résument en "c'est possible". Tout devient froid. Et plus du tout dans l'ordre des possibles. ça me fait mal au ventre. J'arrive pas à être bien. Je sais plus. Un peu mais pas totalement. Un peu parce que c'est la surface. Les premières idées. En grattant un peu on peut voir le vide. C'est quoi cette vie? J'ai rien choisis pour le moment. J'aurai pu mais j'ai toujours laissé ma peur me guider. J'aurai jamais la force de vivre. Il faudrait commencer par me débarrasser d'une dernière chose obligatoire de notre société. Cette merde de permis. Ah il rigolerait bien le mono. Il a gagné il m'a rendu totalement parno. Angoissée à l'idée de retourner dans une voiture. Je regarde les gens sur la route et je me dis que pour eux ça à l'air simple. J'aurai jamais la force d'y retourner. Pousser la porte et dire que je veux reprendre des heures. Bordel ça fait un an que j'ai pas conduit mais les marques sont toujours là. Sale con tu m'as bien eu hein. T'as pas vu comme j'ai chialé. Ou peut être que si dans le regard de mon père la dernière fois où il est venu à ma place. Dans 6 jours nous ne serons plus là. Parait que l'ambiance est bonne là bas. Qu'il fait beau et que tout va bien. Peut être que loin d'ici je vais pouvoir respirer un peu plus calmement. Je sais pas. On verra.
Allongée comme si c'était pour toujours. Regarder le temps filer et sentir que je n'ai pas de prise. Je veux pas lâcher mais je lâche quand même un peu. Parce que c'est le noir qui grignote le plus vite là tout de suite. Même si ça passe dans la journée. Le soir ça revient. C'est pas énorme. C'est bête même. Mais cette sensation me cloue au sol. Je suis murée dans mon silence et j'ai mal. Mais je n'ai pas vraiment de mots. Encore une fois. Ce n'est que le flou du futur qui me tue à petit feu. J'ai b eau savoir que tout est possible je me dis que pour moi ce n'est pas le cas.
Combien on se rêve. Combien échouent. Tellement. Bordel. J'ai sans doute besoin d'air. Mais après deux mois je vais devoir le respirer à nouveau. Cet air de ville. Dans les rues. Les trams. Et la FAC. Sans doute le pire. Pourquoi j'y retourne déjà? C'est pas ma place. J'ai l'impression d'être une tricheuse au milieu d'eux. Même quand j'étais assise devant un prof. C'était déjà la même chose au lycée. Bref.
La journée commence.
Allongée comme si c'était pour toujours. Regarder le temps filer et sentir que je n'ai pas de prise. Je veux pas lâcher mais je lâche quand même un peu. Parce que c'est le noir qui grignote le plus vite là tout de suite. Même si ça passe dans la journée. Le soir ça revient. C'est pas énorme. C'est bête même. Mais cette sensation me cloue au sol. Je suis murée dans mon silence et j'ai mal. Mais je n'ai pas vraiment de mots. Encore une fois. Ce n'est que le flou du futur qui me tue à petit feu. J'ai b eau savoir que tout est possible je me dis que pour moi ce n'est pas le cas.
Combien on se rêve. Combien échouent. Tellement. Bordel. J'ai sans doute besoin d'air. Mais après deux mois je vais devoir le respirer à nouveau. Cet air de ville. Dans les rues. Les trams. Et la FAC. Sans doute le pire. Pourquoi j'y retourne déjà? C'est pas ma place. J'ai l'impression d'être une tricheuse au milieu d'eux. Même quand j'étais assise devant un prof. C'était déjà la même chose au lycée. Bref.
La journée commence.
Je me suis fait ma fête solo et perso devant une chaine musicale de la tnt qui passait du vieux et bon son des années 80 !!! :D