Jeudi 1er janvier 2009 à 15:15


Alors nous aurions pu marcher en direction de nulle part .. reconstruire souvenir après souvenir l'édifice de notre mémoire.. Se retrouver à parler un peu comme ça.. au passé et à l'imparfait ... se regarder dans les yeux et essayer d'y retrouver cette ancienne lueur, d'hier qui est mort un peu trop vite sans que nos mots puissent définir la cassure .. Aujourd'hui mon coeur conserve bien au chaud de ma poitrine toutes ces cicatrices mal refermées.. Il est si simple de les regarder se re-ouvrir de nouveau.. Il suffit parfois d'un instant seul à seul .. à parler de choses et d'autres.. Il suffit d'une nouvelle année pour se souvenir de la précédente ...

Alors peut être que je ne vous verrai jamais de toute ma vie .. cette pensée donne comme un pincement dans un côté du coeur .. que voulez vous c'est ainsi .. J'ai ce besoin de voir .. J'ai ce besoin de croire encore ... Même si le plus souvent je me retrouve seule .. même si le plus souvent les mots ne sont pas respectés .. Vous auriez pu être comme un avenir .. comme de nouvelles présences pour donner un sens au présent .. certes vous n'auriez pas eu comme eux la saveur un peu acre et sucré d'un passé commun .. mais il y a quelque chose d'autre .. de beau aussi dans ces moments volés à vos vies .. J'aurai aimé faire un petit bout de chemin en votre compagnie même si ce chemin n'aurait duré qu'une journée ... J'aurai voulu voir votre sourire et vos yeux .. la forme de votre visage et la douceur de votre voix.. votre allure quand vous marchez dans la rue .. Tout ces petis gestes qui avec vous semblent uniques...
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.Peut être voir une silhouette dans une ville où je ne suis jamais allée que pour y naître..

Samedi 29 novembre 2008 à 12:06

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On se trouve toujours des excuses et au final la motivation éphémère, l'illusion temporaire de trouver une pointe d'énergie  part en fumée. alors je ne me lève pas, je ne me douche pas, je ne m'habille pas,je n'ouvre pas  une feuille, un stylo,  pour écrire les cours (genre le petit dossier de 15 pages en cours d'observation à rendre le 16 décembre qui n'a pas encore connu de début.. il faut dire aussi que depuis un mois j'ne suis pas allée voir ce qui pouvait bien se passer gare_centre ville [en même temps qu'est ce que j'en ai a foutre hein? Je dois vous observez parait que j'suis une future sociologue. hey. Sourions] ) un verre de cidre le matin c'est pas bien grave, hier c'était bière et vodka mais pas trop..  il a chanté, et joué de la guitare c'était joli sa voix, pas forcée ni rien, calme et tout .. même qu'il a dit ça pour moi

"Des cheveux longs,
Pour camoufler son visage,
Elle pensait à reculons,
Pour paraître plus sage
Une plume chatouillait son cœur alors
Elle écrivait des pages
Invoquant à sa façon
Notre esprit de partage
Habillée comme une ombre
qui nous comble
S’enfonçant dans sa tombe
que je voulais lui faire fondre
Trop de plaies dans ce monde,
Rien qui me corresponde,
A croire que les colombes
Pondent des bombes
Alors un blog ou deux
Pour ne plus être malheureux
A l’entendre parler
Saez vivrait au Tibet."

et que finalement je retiendrais cette petite phrase du refrain

"Me parlez pas de la fac
Dans ma tête c’est la débâcle"



Alors on peu conclure que je ne serais jamais sociologue mais qu'on s'en fou.. 
 
même que Yakari se cache sous sa planche de bois 
 
"C’était  l’histoire d’une bande d’amis
Toujours pris dans le courant de la vie
Mais qu’un beau soir rétablie
Paroles infinies,  je t’oublie plus c’est promis
Donnez lui un nom à cette chanson
Je vous en prie
"

cette chanson on dirait tout un concentré de souvenirs en mots. parce que les portraits qu'il a fait de nous résonnent dans mon coeur .. échos du passé qu'on ne peut pas oublier ...

en tout cas moi pas...


[Adienne Pauly "Pourquoi" ]




 

Mardi 18 novembre 2008 à 20:03

 
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.et on se souviendra de ces mots qui font sourire par écho aux scènes passées ensembles.

j'vous aime :)


[ même si il y a le temps qui passe toujours trop vite.... On se regarde sourire en vrai, de temps en temps au moins...]

c'est une histoire de jeux de cartes et devinettes, de sirop d'violette, d'ice tea au goût d'eau, d'vetérinaire, d'marche à pied dans des rues inconnues..... une histoire de souvenirs...

Jeudi 6 novembre 2008 à 13:01



Et puis finalement il suffit d'un rien pour se retrouver, ensemble autour d'une petite table, dans leur salon quelque part au mileu de cette ville.. le décor à changé sans qu'on n'est pu le voir mais en revenant comme ça on ne se sent pas étranger, au contraire c'est comme si les semaines d'absences n'avaient pas eu lieu .. c'est pas qu'on oublit c'est qu'on vit le présent. à
les voir sourires.. à les entendre parler .. à sentir mon coeur battre .. être heureux de cette nouvelle rencontre .. qui mine de rien à fait s'élever les échos d'autres soirées.. celle d'la fin de l'été .. d'un mois d'aout en leur compagnie ....

 

Vendredi 31 octobre 2008 à 12:26


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Je suis enfermé, je me suis enfermé, je suis chez moi,des gens sont là, des amis du lycée et d'autres de la fac, ils sont dans la pièces d'à coté, je suis seul dans les WC, je ne me souviens pas pourquoi, je veux juste me relever mais je retombe, j'suis mal mal mal dans ma tête, dans mon corps, dans mon appart', mes jambes ne veulent pas me porter, mes mains ne veulent pas me rattraper, a chaque tentative je glisse, je me débat trop faiblement, m'assois rien ne se passe j'ai peur, je chante pour calmer cette angoisse, celle de les entendre rire eux, là bas sur mon canapé, quand moi j'ai envie de pleurer, une d'entre eux est là je crois, mais peut être que je rêve, elle me dit des mots que je ne comprends pas, il est question de la rejoindre, de sortir de là, de revenir, il paraît que ça fait longtemps, elle doit être un peu folle c'est juste 5 minutes rien de plus, j'reviendrais après faut juste me calmer, juste reprendre mon souffle, juste arrêter de tousser, mais ma tête tourne trop fort et j'vois des flashs que j'ne contrôle pas, ceux de la soirée quand j'ai commencé les premiers verres, trop vite bien sur beaucoup trop vite, j'étais avec une fille, c'était quoi son nom déjà? Aucune importance, une autre que celle qui est là et qui me parle tout bas, devant la porte des toilettes, une qui à ce moment même est soit partie soit en train de rire.. Je vois une autre fille encore que ces deux là, celle qui compte vraiment au fond, la seule, celle à l'autre bout du monde, l'Australie, ce nom j'peux pas m'empêcher de trembler quand je l'entends et si elle était là près de moi? Est ce qu'elle rirait est ce qu'elle me rassurerait, elle aurait honte sans aucun doute, elle me connait pas comme ça, sale, puant, les yeux rouges, les vêtements tachés, ah non c'est sur ce pauvre type elle le connait pas, elle n'en voudrait pas c'est certain. Comment vous dire que je suis perdu? Je parle assez souvent mais au fond je ne dis rien, comment décrire? Il faudrait peut être revenir à l'enfance, je sais plus quand j'ai commencé à être perdu. Tout se résume en une phrase je crois, je ne suis pas le pianiste parfait virtuose dans l'âme et travailleur que l'on croit, non non et encore non, je ne suis que moi, pauvre ptit gars de même pas 20 ans, paumé dans ma tête et surtout oui surtout dans mon cœur. Alors quand l'occasion se présente pourquoi ne pas boire? Bien sur je me fais peur, je ne me reconnais pas mais comment être sur? Je ne sais pas qui je suis, alors oui parfois comme ce soir je bois, je bois tellement que le lendemain c'est un trou noir dans ma tête, mais avant, oui avant c'est l'oubli de la vie, peut être que j'aimerais tout effacer, peut être que l'alcool que j'ingurgite n'est que la tentative de détruire toute parcelle de mémoire, pourtant ça revient plus criant que jamais le lendemain matin, cette situation, ce dégout ça m'écrase le cœur, tellement et tellement, vous pouvez pas imaginer, cette envie d'vomir sans avoir bu, rien que mes miettes de souvenirs, mes miettes de sensation d'avoir fait n'importe quoi et d'ignorer quoi. Vous pourriez répondre à mes questions. Je suis dans mon appartement, enfermé dans mes toilettes, ce soir j'ai organisé une fête, des amis du lycée et de la fac, on boit on boit toujours plus, je l'ai peut être fait encore plus vite, ils rient, ils rient, et moi je pleure tout seul, enfin presque, il ne faut pas l'oublier elle, qui me parle derrière cette porte, je me demande où elle peut puiser tout ces mots, je ne les entends pas mais je me plonge dans sa voix, elle me permet de rester éveiller, de ne pas faire, mais faire quoi? Je ne sais déjà plus, je regarde la porte et je l'imagine, elle m'a offert des bougies toute à l'heure quand elle est arrivée, mais qu'a t'elle dit déjà? Merde j'ai oublié, je ne sais plus, même pas si j'ai dit merci.. elle ne me connait presque pas et pourtant elle est là, contrairement aux autres, je suis perdu, je ne sais pas qui est dans l'autre pièce, qui est parti, qui n'est pas venu, laissez moi vous entendre allez s'il vous plait j'veux pas crever tout seul avec sa voix à coté de moi, je sais même pas si elle est vraie ou si je délire complètement, revenez, j'vous nommais mes amis moi et c'était pas rien ce mot, c'était même tout, j'ai eu envie d'l'embrasser mais pas dans l'sens où vous l'entendez, juste parce que j'étais heureux qu'elle soit là elle, cette fille connu en première, j'sais bien qu'elle aime pas qu'on la touche de trop près, j'sais bien ça la preuve elle aime pas qu'on lui fasse la bise, j'étais heureux et triste à la fois, fallait que je lui montre, fallait que je fasse un truc, même si c'était bête, j'en avais besoin quoi, vous comprenez pas, j'm'en fous, j'men veux, j'vous hais, j'vous aime, j'veux crever parce que j'ai trop honte, merde donnez moi juste votre main les amis, partez pas encore, me laissez pas il fait si froid ici, je tremble moi, pourquoi vous savez pas comment m'aider? Pourquoi je pleure? Pourquoi j'ai mal.. j'ai trop de questions et pas de réponses, je me reconcentre sur la voix derrière la porte, pensant qu'elle n'y sera plus, et pourtant je l'entends encore, et cette fois plus distinctement, elle me propose ce quelque chose.. elle le répète une seule et unique fois, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, je trouve la dernière petite force et dans un petit grincement fais glisser cette sorte de mini poignée du verrou celle qui fait que la porte n'est plus retenue, celle qui fait qu'elle juste à coté sursaute un peu, parce qu'elle a réussit à m'faire sortir de là. Je ne sais pas si c'est elle ou moi qui a ouvert la porte de ces toilettes, je ne sais pas si ce sont mes jambes qui m'ont portées jusqu'à mon lit ou si c'est elle, ce que je sais c'est qu'elle m'a changé et que ce matin je me retrouve dans mon lit encore gorgé de vodka et autre liquide de la soirée, que ce matin j'ai peur, car je ne me souviens plus de rien...



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