Vendredi 22 mai 2009 à 10:46

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Partir à la rencontre de la nuit, comme si on n'avait pas de toit .. Comme si on était comme avant.


Marcher dans les rues sans essayer d'avoir un tram. Marcher tous les cinq. Une première fois, vous allez rire. Que nous partons le soir pour une sortie d'été en quelque sorte. Je marchais et oui je me suis sentie vivante, j'étais bien avec eux là dans les rues à discuter, puis aller s'assoir devant l'isère. Une bouteille qui tombe à l'eau. Un départ un peu trop précipité. Mais aussi des rires, la tête qui tourne un peu. Des sourires, un composte humain. Ouais un surnom à la con. Découvrir une personne, au moins un peu. N'être plus que 4 mais s'amuser encore un peu. Un retour à l'appartement. Tous ensembles. ET puis un nouveau départ des deux autres. Aller dormir et se sentir bien. Bien mieux que si nous n'avions pas prit la peine de partir rencontrer le vent qui manquait quand nous étions tous enfermés. Au lieu de regarder la télé nous avons regarder le vent, l'eau et les étoiles filantes. Qui n'en étaient pas vraiment.

S'en aller sans se poser de questions. Pour une fois tout le monde en avait envie. On était 5 petits enfants. C'était un soir comme au lycée. Quand on prenait le temps de s'ouvrir au monde. D'être cons à rire pour rien.


C'était bon, c'était beau.


Jeudi 21 mai 2009 à 8:59

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La vie nous joue des tours. Parfois c'est les gens vous savez. J'ai pas les mots juste. Je sais que ma glace cèderait au moindre de ses regards parce que j'ai du mal à le suivre et j'ai du mal à voir qu'il a changé. Mes yeux on peur de bruler les illusions dans ma tête et pourtant les faits sont là. Il joue, il tire des ficelles, il calcule ses actes, il avait tout prévu et il n'a pensé qu'à lui. Il était prévenu, il devait le faire, elle a attendu mais il ne faisait toujours rien. Elle a prit la décision et il n'a pas bougé. Sans son appui sa décision ne valait rien. Ils ont mit trois semaines pour lui dire bordel.  Elle va devoir attendre 3 mois et plus encore, si il  ne se décide toujours pas. J'ai l'impression qu'il veut la garder enfermer, en quelque sorte, pas à clef mais bloqué dans cet appartement. Il a été stupide et égoïste et elle ne peut rien faire, rien dire. Il a décidé de ne rien faire et tant pis pour elle. Il croyait quoi? Il lui a rien dit, il a tout caché. Il est jaloux .. J'aimerai tant qu'il revienne de là bas, lui seul peut lui ouvrir les yeux. Son ami qui n'hésite pas de dire les choses tout haut. Il lui avait dit de la laisser. Que ce n'était pas un objet. Drôle de définition de l'amour quand il est avec elle il s'en fout, quand il ne l'est plus il l'a veut. C'est pas humain. Il est jaloux même quand ils ne sont plus ensembles. Et quand ils sont ensembles il cherche à voir ailleurs. ça marche une fois mais pas deux. J'ai envie de le frapper, oui je sais ça sert à rien. Mais quand je vois toute la merde qu'il a fait pff. J'suis dégoutée.


 

Tu n'est que sale con de menteur .... T'as tout détruis .. J'espère que tu le comprends au moins.. Elle ta parlera plus jamais comme avant ..

Lundi 18 mai 2009 à 17:51

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Lettre d'un cri dans le coeur qui se propage et qu'il faut sortir de moi.

Juste par ce que je lui ai écris, des mots sur papiers accompagnés de l'article sur lui que j'ai posté ici il n'y a pas si longtemps. J'me souviens que j'avais plus envie une fois l'avoir revu, j'avais trop peur que ça ne serve à rien. J'aurai dû m'écouter je crois. J'aurai dû garder mes mots et m'éloigner en silence. J'avais pas  le poids pour changer ce que je voulais changer. J'ai eu le poids de détruire sa confiance dans les autres que moi. Les autres du "groupe". Parce que j'ai écris on, parce que j'ai pas tout dis. Il va s'enfermer, peut être me répondre mais il va s'enfermer quand même. Il va s'éloigner d'eux. Vous vous rendez compte que j'ai fais n'importe quoi? J'ai écris cette lettre sans me relire et voilà où ça mène. Il a mit une semaine et un jour pour ouvrir cette foutue enveloppe. T'aurai pas dû la lire. Je devrai pas pleurer comme une conne en écrivant. Tu viens de m'envoyer un sms. Tu veux mourir jeune et pas être naïf .. J'ai foutue la merde. J'aurai dû remballer mes mots et me taire. J'aurai dû vous regarder dans un coin et rejeter ma peur.. C'est elle qui m'a fait écrire ces mots mais elle ne sert à rien. J'ai tout détruis. J'aurai du m'écouter et garder ces mots pour moi. J'aurai pas dû te les lire. Tu crois qu'ils te jugent quand ils s'inquiètent. Tu dis qu'ils sont hypocrites.. C'est être humain d'avoir peur.. C'est être humain de pas savoir comment le dire. C'est plus simple de te voir comme ça sans rien dire. Et de raconter aux autres ce qu'on pense. Ils t'aiment. Tu m'as dis qu'eux aussi ils touchaient à tout ça .. J'y avais jamais réfléchis vraiment mais je me rends compte que c'est vrai.. Il y a dans ce groupe des gens qui suivent le même chemin que toi.. Qui veulent fumer et boire en plus .. Oublier .. J'ai envie d'crier mais quelle différence? Hein quelle importance. J'ai eu la stupidité de me dire que je pourrai faire quelque chose de bien. Au lieu de ça je viens de tout détruire. En écrivant cette lettre je ne voulais que parler de toi, je n'ai pas pris en compte qu'eux aussi le font.. J'voulais ptet pas voir ce qu'ils font.. J'voulais pas voir que toi aussi t'as commencé par là.. J'voulais juste parler de toi .. J'voulais pas comparer .. Parce que chaque histoire est différente .. Peut être aussi parce que c'est toi .. Toi t'es l'ange gardien .. T'es l'ami que j'ai perdu .. Je t'avoues que j'ai mal, que j'suis perdue. Mais cette lettre là, j'te la donnerai jamais .. J'ai plus le droit de parler.. J'ai plus le droit de tout détruire. J'ai beau te dire que c'était pas en mal tu reste sourds.. J'ai gâché ta vision des autres. Tu sais c'est pas que ça ce qu'on dit de toi, au contraire.. On dit aussi que ça nous fait plaisir de te voir, parce que tous autant qu'on est on tient à toi.. On le montre mal .. Mais qui sait dire comment il aime son ami? .. On est tous plus ou moins maladroit .. On sait pas comment être et on se cache derrière des masques. On préfère éviter les sujets qui font mal. Avec toi il préferent jouer aux cartes et pas tout comprendre. Tout ça pour ne pas te perdre totalement.. Mais moi j'ai tout gâché.. Alors oui j'ai pleuré. Et je me suis retenue. Quelques larmes et plus rien.. Mais la sensation reste là.. Et la  fatigue arrive.. Tout se brouille tout s'embrouille..




Jeudi 14 mai 2009 à 13:42



On peut pas vraiment décrire ce que c'est ce genre de moment, être avec eux dans un bois, avoir eu du mal à monter mais être heureux et se dire que c'est beau, avoir presque envie d'avoir plus d'oeil pour mieux voir, tout capter, des oreilles en plus pour tout entendre. Se souvenir de tout. Les regarder eux au milieu de tout ça. Rire, chanter, jouer de la guitare, faire un feu, griller des saucisses et des chamalows. Hier soir c'était une hésitation et puis un zut quasi collectif, montons dans la foret et puis la suite on verra, les nuages sont noirs mais pas trop, ils ont disparus comme pour nous donner un peu de temps. Ouais un peu de temps pour être ensemble loin de tout, de nos vies, nos occupations routinières. Faire autre chose ensemble, partir avec les sacs à dos, les tentes et les guitares. Marcher au milieu des ronces dans un tout petit chemin. Monter, monter et enfin arriver là haut. Tout près d'une montagne plus haute encore. Penser un peu à la pluie mais au final s'en foutre et vivre le moment qui est là. S'étonner de les voir (presque) tous là. Se dire que j'aurai jamais pensé refaire ce genre d'expédition "made in" lycée. Ouep on en faisait quelques fois aussi. C'était nos petits moments pour partir de chez les parents. C'est toujours les mêmes choses mais en plus sage sans doute. Pas de vomis ni autre petits tracas. Des gens qui s'en vont avant la fin et qui sont un peu plus nombreux qu'avant mais qu'importe. Ils sont venus. On a parlé un peu, ils ont chantés beaucoup, et le temps a filé. Nous sommes restés sous les tentes avec la pluie qui s'est mise à tomber, s'endormir et se réveiller plusieurs fois, avoir parfois peur de la  pluie qui tombe trop fort et des animaux juste à côté. Me blottir contre Marie, sourire et me rendormir une nouvelle fois. C'est beau un ciel qui se teinte en rose. Quelques étoiles au milieu des nuages. Le bruit de la pluie quand on est au chaud sous une tente. Se réveiller dans une forêt au milieu de la montagne, un peu comme si on était loin de tout, un peu comme si c'était les vacances. Alors voilà c'est tout simple la vie. Tant pis pour les cours de 13heures qui se passera de moi. Je souris dans ma fatigue. La tente sèche à côté de nous. Dernière trace.

NOUS SOMMES VIVANTS

Mercredi 13 mai 2009 à 12:52



Lettre à vous, dans votre ensemble, dans vos différences, dans vos prises de tête tout comme dans vos sourires et union.

Bien sur qu'on peut pas être aussi pure et parfait que ce que nous montre la télé ou les bouquins, bien sur que nous avons des petits bobos à l'intérieur. Le parfait n'est pas bon, il s'encrasse et devient ennuyant. Vous avez une force, nous avons une force, celle qui fait que rien n'est acquis nous avons conscience de tout ce qui nous sépare et nous avaons conscience du passé et du présent, bien sur qu'il nous arrive à tous de comparer les deux et de nous dire que c'était mieux avant, mais après tout ce n'est pas le cas, notre passé est une force mais notre présent aussi. Souvenez vous des mauvais moments, vous verrez qu'il y en avait aussi. Nous souffrons d'un manque et de la vie, au fond on est tous pareil, on essaye de s'en sortir au mieux,  on fait pas toujours les bons choix, on ose pas tout se dire. Qu'importe si c'est plus rare, qu'importe si c'est pas la même chose. On essayera toujours de se retrouver au moins de temps en temps. Comme ce soir. Un camping tous ensemble dans la montagne. ça me fait sourire et je pense que vous aussi. J'ai envie d'y être et surement que vous aussi. On a des envies identiques regardez les. Bien sur que nos vies sont parfois  fades et sans rencontres mais il suffit d'un rien pour se retrouver. Tout effacer, le mauvais qui nous a fait partir. Parce que nous sommes un groupe un peu cabossé mais un groupe quand même. Nous avons vecqus des choses et nous en vivrons encore d'autre. Les rencontres s'espassent mais quoi de plus normal quand nous ne sommes plus au lycée, que les heures de cours ne nous obligent plus d'être au même endroit. Je sais que ces heures ont été magiques mais je sais aussi que celles d'aujourd'hui le sont. c'est bien souvent quand c'est passé qu'on se rend compte de l'importance de ce qui était. Alors je ne veux pas me boucher les yeux en regardant le passé. je veux nous voir au présent et être ttoujours aussi heureuse d'être ce nous. Ce qui nous désuinis existe mais au fond rien ne change. On est tous pareil.


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