Heart.Of.St0ne

Dans la moiteur d'une journée les idées qui chauffent mais qui donnent pas grand chose. J'écoute la chanson, elle donne envie d'être ailleurs et ici à la fois. Peut être s'en aller et emporter ce qui nous plait. Joli rêve à la con. Partir c'est se séparer. Mais j'en ai envie oui. Au fond je n'ai pas peur. J'ai envie de découvrir comment c'est là bas, plus d'une journée. Je me souviens d'une petit camping dans les montagnes. Parait qu'il a changé et qu'on aura plus de boulot que lui. Il y aura peut être plus de monde, encore plus d'histoire à découvrir. Les jours passent et nous rapprochent du départ. Le 28 juin départ de Grenoble pour les Vigneaux. Retour le 29 août. Les week end de juin sont presque tous occupés. Le temps va filer.
L'après, je préfère pas y penser. Au fond ça ne dépend même pas de moi alors. Autant oublier et ne regarder que les mois de juillet et d'août.

Alors souris Petite fille. Dans pas longtemps on sera là bas .. Ce sera une autre vie.. Sans briser celle-ci mais quand même..
Je me dis qu'après rien ne sera plus comme avant et je ne sais pas si ce sera dans le bon ou le mauvais sens.

Regarde les, tu penses qu'on pourra les retrouver après deux mois sans les voir? Sans doute que oui. On aura vécu et eux aussi, des choses que nous ne pourrons pas partager. Qu'importe, le silence il avait duré plus ou moins un an ..  On répare tout. On oublie tout.
Dans quel état sera tu toi l'ami qui sans te l'avouer vraiment ne veut plus me parler? Je devrai même pas m'inquiéter, tu me l'as bien fais comprendre. Tu t'en fous de mon point de vue. SI un jour tu t'en sors ce ne sera pas grâce à moi. Je pensais briser le silence par une lettre, mais ça sert à rien les lettres, ça se comprend mal. Et le silence est redevenu un roi.

Les jours s'entraînent, lundi et jeudi je serai pour quelques heures dans des amphi. Il va falloir écrire sur des choses que je ne suis même pas sure de connaître. Qu'importe. Cet histoire la court à sa fin et je ne veux pas la retenir. Je la laisse se débrouiller. Je n'ai jamais eu d'emprise sur elle et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Cette histoire dépend d'eux qui ne vivent même pas dans la même ville que moi et que je ne vois presque plus. Ils ont besoin de ma place, mais peut être pas.



 

Partir à la rencontre de la nuit, comme si on n'avait pas de toit .. Comme si on était comme avant.


Marcher dans les rues sans essayer d'avoir un tram. Marcher tous les cinq. Une première fois, vous allez rire. Que nous partons le soir pour une sortie d'été en quelque sorte. Je marchais et oui je me suis sentie vivante, j'étais bien avec eux là dans les rues à discuter, puis aller s'assoir devant l'isère. Une bouteille qui tombe à l'eau. Un départ un peu trop précipité. Mais aussi des rires, la tête qui tourne un peu. Des sourires, un composte humain. Ouais un surnom à la con. Découvrir une personne, au moins un peu. N'être plus que 4 mais s'amuser encore un peu. Un retour à l'appartement. Tous ensembles. ET puis un nouveau départ des deux autres. Aller dormir et se sentir bien. Bien mieux que si nous n'avions pas prit la peine de partir rencontrer le vent qui manquait quand nous étions tous enfermés. Au lieu de regarder la télé nous avons regarder le vent, l'eau et les étoiles filantes. Qui n'en étaient pas vraiment.

S'en aller sans se poser de questions. Pour une fois tout le monde en avait envie. On était 5 petits enfants. C'était un soir comme au lycée. Quand on prenait le temps de s'ouvrir au monde. D'être cons à rire pour rien.


C'était bon, c'était beau.

Juste un mot pour "around.ze.world" si tu peux envoyer des mails j'aimerai bien avoir de tes nouvelles :)

La vie nous joue des tours. Parfois c'est les gens vous savez. J'ai pas les mots juste. Je sais que ma glace cèderait au moindre de ses regards parce que j'ai du mal à le suivre et j'ai du mal à voir qu'il a changé. Mes yeux on peur de bruler les illusions dans ma tête et pourtant les faits sont là. Il joue, il tire des ficelles, il calcule ses actes, il avait tout prévu et il n'a pensé qu'à lui. Il était prévenu, il devait le faire, elle a attendu mais il ne faisait toujours rien. Elle a prit la décision et il n'a pas bougé. Sans son appui sa décision ne valait rien. Ils ont mit trois semaines pour lui dire bordel.  Elle va devoir attendre 3 mois et plus encore, si il  ne se décide toujours pas. J'ai l'impression qu'il veut la garder enfermer, en quelque sorte, pas à clef mais bloqué dans cet appartement. Il a été stupide et égoïste et elle ne peut rien faire, rien dire. Il a décidé de ne rien faire et tant pis pour elle. Il croyait quoi? Il lui a rien dit, il a tout caché. Il est jaloux .. J'aimerai tant qu'il revienne de là bas, lui seul peut lui ouvrir les yeux. Son ami qui n'hésite pas de dire les choses tout haut. Il lui avait dit de la laisser. Que ce n'était pas un objet. Drôle de définition de l'amour quand il est avec elle il s'en fout, quand il ne l'est plus il l'a veut. C'est pas humain. Il est jaloux même quand ils ne sont plus ensembles. Et quand ils sont ensembles il cherche à voir ailleurs. ça marche une fois mais pas deux. J'ai envie de le frapper, oui je sais ça sert à rien. Mais quand je vois toute la merde qu'il a fait pff. J'suis dégoutée.


 

Tu n'est que sale con de menteur .... T'as tout détruis .. J'espère que tu le comprends au moins.. Elle ta parlera plus jamais comme avant ..

.Je t'avoue que l'avenir est en mode pause. Plus je le regarde et plus j'ai froid.


J'avais des mots à écrire, hier soir, j'étais remplie de colère. J'avais le coeur bien trop amer, les idées embrouillées par toute la tristesse qui s'est dégagée de ce film. Et au lieu de me dire qu'ici j'avais de la chance je me suis mise à penser dans l'mauvais sens. Penser à demain qui se recouvre encore. J'ai beau tendre mes doigts ne font qu'effleurer le vide, mes mains ne veulent rien prendre. Mon esprit est bloqué. C'est comme avoir envie de tout rejeter. Mais rien ne pourra se re-construire. J'ai eu honte,très honte de moi. Surement peur aussi. Tout ça pourquoi? Un film triste, un ami qui me montre ce que je suis, un futur qui se bouche. Le rêve c'est beau.. Mais en pratique il donne quoi? A force de le voir beau il fallait bien que ça retombe. C''est toujours comme ça vous le savez bien. J'ai rien à faire de mes journées. La semaine prochaine les examens vont commencer. Ils ne veulent rien dire. Même si  j'en avais envie je ne pourrai pas continuer. Ici on dit que la FAC est gratuite et que tout le monde peut le faire. N'importe quoi. On est pas égaux pour la motivation, pas égaux pour trouver un boulot, pas égaux sur l'aide du papa et de la maman. Alors oui l'an prochain c'est pas sur mais en ce qui concerne l'année d'après, c'est une certitude, je ne pourrai plus car ils ne seront plus là. Au fond ça m'arrange, ça me permet de laisser tomber avant la fin. Quand je me suis inscrite en sociologie, c'était par une décision de dernière minute. Avant j'voulais rien, je me suis inscrite à des endroits où, vu mon dossier scolaire, j'étais vraiment sure de ne pas être acceptée. J'avais déjà été balancée aux ordures l'année d'avant. Alors voilà je suis arrivée en socio, le second semestre à finit de tuer ma motivation, avec ses trop rares heures de cours. J'ai tellement eu l'impression de ne plus y être qu'un jour j'ai parlé de cette fac au passé. Un peu comme si mon esprit avait déjà fermé les portes de ces études. J'ai voulu essayé. J'ai pas vraiment détesté ce que j'ai appris. Mais ça ne mène à rien. Enfin pas pour moi en tout cas. Mais l'avenir reste flou. Je sais ce que je veux pourtant. Mais l'impossible est roi des idées noires.

Ce matin je me dis que la journée s'annonce longue. Il fait beau il me semble. Les volets sont encore fermés. J'entends les touches de l'ordinateur  et j'ai l'impression qu'elles font un  bruit trop grand. Je n'ai rien à attendre de cette journée. Faire les mêmes gestes qu'hier. Et attendre que le temps passe. J'ai envie d'être fin juin qu'on s'en aille là bas. Hier les contrats de travail sont arrivés dans notre boite aux lettres.
Ce sera peut être le début de quelque chose. Je sais pas. Je ne peux pas prédire l'avenir.


Ce matin n'a rien à me donner à rêver

J'ai ouvert les yeux trop tôt vers les 7 heures du matin.

Quand rien n'a besoin d'être fait pas grand chose se passe.


Vous savez vous, vers où on va? Pourquoi on s'acharne à chercher des études? ça ne nous rendra pas heureux. On trébuche on se fait mal quand on n'y arrive pas. On se retrouve dans un boulot à la con même en ayant réussit l'diplôme. Qu'est ce qu'on peut espérer? Vous savez quoi il parait que nous les jeunes on rêve d'une maison, d'un mariage et d'enfants. Un peu comme si le bonheur était une norme, identique pour tout le monde. J'aurai aimé en rire de ce que j'ai entendu. On se console de superficiel mais est ce que c'est ça la vie? Je rêve de trop de choses. J'ai l'impression,stupide, de ne pas être née à ma place. Je sais que c'est con, je sais que c'est absurde, je sais que ces regrets ne servent à rien. J'ai pas de croyance pour notre système de pensée. J'arrive pas à finir. J'arrive pas à me dire que ce que  nous faisons est bien. Pourtant je fais comme tout l'monde. Les études,les achats qui servent à rien, le pincement au coeur devant eux qui n'ont rien et qui parfois ont tout. Je dis parfois parce que certains crèvent d'être là. Nos système n'accepte pas ceux qui dévient de sa norme. Pour être homme il faut travailler. Pour être homme il faut bien s'habiller, avoir son permis, de bons diplôme, un bon métier, être en couple, sédentaire, avoir un emprunt pour payer sa voiture, sa maison. ça vous tue pas de devoir payer pour un terrain? Il est à qui bordel. Personne. On s'approprie des choses mais au regard de la nature ça vaut rien. J'ai l'impression qu'on fait trop de choses qui ne servent à rien. J'ai l'impression que nos frontières, nos guerres sont absurdes. Et que ce que j'écris l'est encore plus. Au fond qu'est ce que ça peut faire ce que je pense. Je ne changerai jamais rien. Déjà pas en ce qui concerne ma vie et ceux qui sont dedans alors changer le monde.

Faut arrêter de rêver hein.


d'écrire aussi.

Une journée commence, je me traine, j'irai dehors pour essayer de me sentir vivante. Enfermée je meurs
Là bas même si y'a des immeubles et des voitures partout il y a aussi l'eau et le calme des parcs.
Allez ouvre les yeux petites, habille toi, ce matin il faut se bouger.
Vient on ira domir à la belle étoile.




Aller j'vais sourire bientôt.